Que cherchez-vous?
51 Résultats pour : « Portes ouvertes »

L'ÉTS vous donne rendez-vous à sa journée portes ouvertes qui aura lieu sur son campus à l'automne et à l'hiver : Samedi 18 novembre 2023 Samedi 17 février 2024 Le dépôt de votre demande d'admission à un programme de baccalauréat ou au cheminement universitaire en technologie sera gratuit si vous étudiez ou détenez un diplôme collégial d'un établissement québécois.

Calculateurs de l’empreinte carbone des chaussées

Programme d'études visé
Maîtrise avec projet
Domaines de recherche
Développement durable, économie circulaire et enjeux environnementaux
Infrastructures et milieux bâtis
Financement
Le projet n’est pas financé.

La question: Comment estimer l’empreinte carbone des chaussées au Québec ?

Le contexte : On estime qu’un kilomètre d’autoroute émet environ 450 tonnes d’équivalent dioxyde de carbone (CO2), si on considère seulement les travaux de terrassement et de pose du revêtement bitumineux. Avec plus de 1000 km par an de travaux routiers au Québec, la construction routière représente un levier intéressant pour réduire l’empreinte carbone des travaux publics dans la province. C’est le même constat partout dans le monde, surtout dans les pays industrialisés.

Toutefois, les estimations d’équivalent CO2 sont basées sur des données et méthodes de calcul qui sont souvent inadaptées aux contextes locaux. L'utilisation de données génériques, plutôt que de données spécifiques au site, peut conduire à des estimations inexactes.

Afin de bien quantifier les émissions équivalentes de gaz à effet de serre liées à la construction routière, il est nécessaire de considérer les caractéristiques locales de la fabrication des matières premières et du transport, entre autres. Par exemple, la production de bitume en Amérique n’a pas nécessairement la même empreinte carbone que celle en Europe ou en Asie.

Il est donc important de se doter d’outils calibrés localement pour le calcul des émissions d’équivalent CO2, en particulier pour la construction routière.

Le projet : Dans le cadre d’une collaboration avec un organisme public et de l’implication du Québec au sein de l’Association mondiale de la Route (PIARC), le projet a comme objectif principal de lever l’état de l’art sur les outils de calcul de l’empreinte carbone de la construction routière dans le monde. Ceci permettra de bâtir une vue d'ensemble aussi complète que possible des outils existants, ce qui sera de grande utilité pour les gestionnaires de réseaux routiers dans le monde dans l’établissement de leur stratégie bas-carbone.

L’état de l’art sera bâti sur la base de l’analyse exhaustive de la littérature scientifique et technique, au niveau international. Une enquête auprès des partenaires nationaux et internationaux du laboratoire LCMB de l’ÉTS servira à combler les lacunes et à étoffer la revue de la littérature. En plus de porter sur les outils existants, l’état de l’art traitera des efforts pour la calibration locale des données prises en compte. A minima, les informations suivantes seront répertoriées pour chaque outil repéré :

  • courte description
  • l'organisation qui l'a développé
  • quelle(s) étape(s) du cycle de vie des chaussées est (sont) couverte(s) (étape du produit, étape de la construction, étape de l'utilisation, étape de la fin de vie)
  • les sources de données utilisées
  • quel(s) indicateur(s) est (sont) utilisé(s) pour exprimer le résultat
  • une brève évaluation des avantages et des inconvénients, tant dans un contexte international que dans le contexte local québécois, afin d’illustrer le potentiel de calibrage.

De plus, en lien avec le partenaire collaborateur, le projet évaluera la pertinence de chaque outil vis-à-vis du contexte québécois et proposera des pistes d’adaptation pour ceux considérés les plus prometteurs. Un document de vulgarisation des résultats sera produit dans le cadre du projet, à l’intention des gouvernements-membres de PIARC, d’une part, puis des décideurs et gestionnaires d’infrastructures québécois, d’autre part. La présentation des résultats dans des congrès de la profession est aussi encouragée.

L’adaptation ou la proposition d’un outil de calcul de l’empreinte carbone ou d’une base de données est en dehors du périmètre de ce projet.

Connaissances requises

  • Profil autonome, proactif et curieux de nouveaux sujets
  • Intérêt pour le travail d’investigation
  • Intérêt pour les matériaux et les infrastructures de transport
  • Capacité à lire, écrire et communiquer en français et en anglais
  • Habileté à écrire un rapport de vulgarisation

Projet de maîtrise (15 crédits) à commencer à l'Automne 2024 et finir à la fin de l'Hiver 2025. Possibilité d'étendre sur la session d'Été 2025.