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L'ÉTS vous donne rendez-vous à sa journée portes ouvertes qui aura lieu sur son campus à l'automne et à l'hiver : Samedi 18 novembre 2023 Samedi 17 février 2024 Le dépôt de votre demande d'admission à un programme de baccalauréat ou au cheminement universitaire en technologie sera gratuit si vous étudiez ou détenez un diplôme collégial d'un établissement québécois.

Revue de presse

 Vidéo

On voit la grande façade vitrée de six étages d'un campus de l'ÉTS. On a également une vue sur une cour intérieure aménagée avec des bancs, des trottoirs, de la verdure et une oeuvre d'art.
L'année 2019 apparaît en blanc sur un écran noir. Cette inscription est traversée par une flèche vert fluo.
Narration : Déjà en 2019, l'École de technologie supérieure avait un plan d'action clair pour lutter contre les changements climatiques.
L'inscription « Engagements vers la carboneutralité » occupe l'écran.
L'écran est maintenant divisé en trois photos verticales. La première présente un plan d'eau avec des résidus de glace. L'inscription « déclaration d'urgence climatique » apparaît en vert fluo sur ce premier tiers. La deuxième photo montre un homme portant un manteau léger à capuche, à côté de son vélo. L'homme semble s'exprimer avec le bras en l'air. La photo a été prise en milieu urbain. L'inscription « Pacte pour le transition » s'affiche sur ce deuxième tiers. La troisième image présente une vue rapprochée d'une manifestation. Un participant brandit son téléphone en l'air, ainsi qu'une affiche en carton où il est inscrit « How dare you ». L'inscription « Grande marche mondiale pour le climat » est insérée en vert fluo sur ce troisième tiers.
Narration : Notre objectif?
Sur un écran noir s'affichent en vert fluo et blanc les inscriptions suivantes : « Notre objectif : devenir carboneutres d'ici 2030. » Un compte à rebours s'entame jusqu'à 2021.
Narration : Devenir carboneutre d'ici 2030. On a été efficace. 2021, c'est fait!
Une bannière verte s'affiche au haut de l'écran. L'inscription « C'est fait! » s'y répète en noir et blanc en intermittence.
Narration : L'École de technologie supérieure devient la première université carboneutre à Montréal.
Toujours sur fond rouge, la photo du rassemblement prend place à droite, le logo de l'ÉTS en petit en haut à droite et l'inscription « Première université carboneutre » s'affiche à gauche.
De retour sur écran noir, la forme de la ville de Montréal s'affiche en rouge. L'inscription « À Montréal », en jaune fluo, vient s'y superposer.
Narration : Comment on a fait ça? On a calculé nos émissions de gaz à effet de serre et identifié les projets qui nous permettraient de continuer à réduire au maximum notre bilan carbone.
Sur un nouvel écran noir, l'inscription « Émissions de GES » s'affiche en blanc, puis se déplace en haut de l'écran. Dans le bas, les barres d'un graphique de différents tons de vert prennent place.
Sur écran blanc, l'inscription « Bilan carbone » apparaît en haut à droite.
Narration : On était déjà bien partis.
Sur écran beige, le logo de l'ÉTS apparaît en petit sur la gauche. Au milieu, une grande photo d'une vue extérieure de l'ÉTS et sur la droite, une photo plus petite qui présente l'intérieur d'une section du bâtiment.
Narration : Notre campus est le plus efficace énergétiquement depuis des décennies.
Sur fond jaune orangé, l'inscription « Récupération de chaleur » apparaît en haut à gauche. Le reste de l'écran est occupé avec une image du bâtiment de l'ÉTS en vue infrarouge.
Narration : Mais on ne s'arrête pas là.
L'écran est ensuite divisé en deux. Sur la gauche, la même image de l'ÉTS avec un changement dans la gradation de couleurs vers des teintes de vert bleu. Dans la moitié de droite, on aperçoit le bâtiment de l'ÉTS en teintes de gris. En haut à droite de cette moitié d'image est inscrit en noir « Bâtiments carboneutres ».
Narration : On est la première université québécoise à acheter des crédits carbone certifiés « Gold Standard ».
Sur écran noir, on peut lire les inscriptions suivantes en vert fluo et en blanc : « Crédits carbone ». Sur la droite de cette même image défile verticalement une représentation graphique de tickets de tirage verts sur lesquels il est inscrit : « Gold Standard » avec un grand signe de dollar.
Narration : Notre allié?
Un grand plan sur des installations d'énergie solaire est présenté. Au centre, en petit, le logo de l'ÉTS est visible.
Narration : « Planetair ». Ensemble, on propulse le développement des technologies de réduction encore plus efficaces pour l'avenir.
Le logo de Planetair vient se joindre, au centre, à celui de l'ÉTS.
En arrière-plan fixe, on aperçoit toujours les installations d'énergie solaire. Superposé, on voit maintenant une image vidéo d'installations d'éoliennes.
La vidéo présentant les éoliennes prend maintenant l'ensemble du plan.
Narration : Parce qu'on souhaite que d'autres initiatives suivent, on a créé le Fonds de recherche ÉTS. De cette façon, on soutient financièrement des projets de recherche qui auront un impact important dans la lutte contre les changements climatiques.
Image d'une autre installation d'énergie renouvelable.
Dans des teintes de rouge, l'arrière-plan montre des usines qui dégagent beaucoup de fumée. En avant-plan, on peut lire l'inscription en jaune fluo et blanc : « Fonds de recherche ÉTS ».
L'image de fond, toujours en teintes de rouge, semble présenter les résidus d'un déversement de produits toxiques. En avant-plan, en jaune fluo et blanc, on peut lire l'inscription : « Sur les changements climatiques ».
L'image de fond semble représenter la terre ferme, verdoyante, ainsi qu'un plan d'eau. L'inscription « Projets de réduction des émissions de GES » vient s'ajouter en premier plan en vert fluo et en blanc.
Narration : En plus d'une contribution directe, on s'engage à compenser annuellement nos émissions résiduelles.
Sur fond noir apparaissent en vert fluo les chiffres 21 et 22, séparés par une barre oblique blanche.
L'image est remplacée par un nouveau fond noir sur lequel s'affiche, en grand et en blanc, le nombre 2000, suivi de l'inscription « tonnes », en vert fluo.
Narration : Avec un plan de match comme ça et nos experts pour le réaliser, on est certain de livrer la marchandise.
On voit maintenant une femme travailleuse avec un casque de protection en plastique blanc, un vêtement long bleu qui consulte une tablette. En arrière-plan : un pylône électrique. Au milieu de l'image, le logo de l'ÉTS.
Un travailleur vêtu de la même façon rejoint la dame et discute avec elle.
Leur attention, leur regard et leurs gestes sont dirigés vers le pylône électrique.
Narration : Bref, on a pris des engagements et on les respecte.
Sur fond noir apparaît le logo de l'ÉTS et les inscriptions « École de technologie supérieure Université du Québec - Le génie pour l'industrie ».
On voit maintenant un homme derrière un pupitre de présentation blanc avec le logo de l'ÉTS sur le devant. L'homme est debout devant un micro.
Patrick White : Que de travail accompli à l'ÉTS depuis 2019, bravo.
L'homme prend la parole au micro en posant son regard en alternance sur ses notes et sur la caméra.
Patrick White : Bonjour à toutes, bonjour à tous. Je me nomme Patrick White, professeur de journalisme à l'École des médias de l'UQAM. Je serai votre animateur ce midi et c'est vraiment un plaisir d'être ici au sein d'une composante de l'Université du Québec. Je salue les gens qui nous écoutent en ligne et ceux qui sont ici en personne à l'ÉTS aujourd'hui à la salle des pas perdus. La raison d'être de l'événement, c'est de souligner les efforts de votre université pour atteindre la carboneutralité, faire une différence dans la lutte contre les changements climatiques. Au cours des 60 prochaines minutes, nous allons parler des réductions des gaz à effet de serre à l'ÉTS et tenter de faire la lumière sur la recherche qui se fait ici. On va regarder la performance énergétique du campus et à la fin, les clubs étudiants, l'importance des clubs étudiants et leurs projets. On pourra entendre sept intervenants de l'ÉTS et parler de leur vision des choses. Vos questions sont les bienvenues en ligne à l'adresse courriel "devdurable@etsmtl.ca" et ou, sinon, sur place ici, informellement entre une heure et demie et deux heures. Alors, commençons en beauté et j'invite François Gagnon, directeur général de l'ÉTS, à prendre la parole.
*Applaudissements*
M. Patrick White et la foule applaudissent pour accueillir M. François Gagnon.
M. Patrick White quitte la scène.
M. François Gagnon vient prendre place derrière le pupitre.
*Applaudissements*
François Gagnon : Merci beaucoup d'être ici. Bonjour à toutes et à tous. C'est une rencontre importante. Merci M. White pour l'animation et à ceux et celles qui prendront la parole aujourd'hui pour mettre de l'avant leur contribution dans la lutte contre les changements climatiques. Juste avant de dire mon « speech », je veux dire deux choses importantes, trois plutôt. Dans un premier temps, les changements climatiques, c'est sûr que c'est stressant. Il y a comme une espèce de stress, il y a une urgence, et cetera. Mais il faut aussi voir le côté positif pour l'École de technologie. C'est aussi une mise à un défi. C'est comme si on vous donnait un problème et on est justement apte à le résoudre. Il faut le voir comme étant une grande opportunité pour montrer notre savoir-faire et faire en sorte que face à ce défi-là, on soit une force positive pour faire avancer les connaissances et les technologies. Ça fait que moi, je pense que la preuve, vous êtes ici. Je connais les travaux de beaucoup de gens dans ce secteur-là. Puis, je pense que l'ÉTS répond présente face à l'urgence climatique. On le voit comme étant un univers de défis et d'opportunités économiques, sociales et le reste. Donc pour moi, c'est important. Je vais essayer de sourire.
M. Gagnon affiche un grand sourire et en fait le geste avec ses mains.
François Gagnon : Donc, il faut le voir comme étant une belle opportunité. Il y a des qualificatifs positifs face à la réduction des gaz à effet de serre même si la plupart du temps, les mots sont souvent d'urgence et stressants. Je veux vous dire qu'on a passé beaucoup de temps auprès du gouvernement dans les semaines passées. La trame que je porte et avec laquelle la communauté me soutient, la plupart des étudiants, profs, maîtres d'enseignement, tout le monde à l'école, les employés et les cadres... C'est essentiellement que, face à deux grands besoins criants, le besoin de main-d'œuvre et le besoin de nouvelles expertises, de nouvelles technologies pour faire face aux grands enjeux sociétaux que sont la santé et le climat, l'ÉTS répond présente. On embauche des profs, on recrute des étudiants, on développe des programmes. Puis, on va faire des choses qui sont significatives pour le Québec. On est déjà la plus grande école de génie. On va continuer à faire ces choses-là parce que c'est très, très important pour notre société. Donc, je vais revenir maintenant, sur nos engagements, sur le discours. En 2019, on avait pris cinq engagements. On a commencé par faire un inventaire.
M. Gagnon soulève son pouce droit pour symboliser le chiffre "un".
François Gagnon : Annie Levasseur a été une des grandes instigatrices de l'inventaire des GES pour l'année 2018-2019.Nous avons désinvesti dans les énergies fossiles. Nous voulions devenir carboneutres d'ici 2030. Les gens qui s'occupent de la planification à l'ÉTS ont des problèmes. C'est rare qu'on soit d'avance dans les projets avec une aussi grande erreur. Donc, on voulait accroître les ressources de recherches dédiées à la lutte contre les changements climatiques. Puis, on voulait augmenter la quantité et la qualité du contenu académique et de sensibilisation sous les enjeux du développement durable.
M. Gagnon lève sa main droite, pleinement ouverte, pour symboliser le chiffre cinq par ses cinq doigts.
François Gagnon : C'était cinq éléments qui étaient importants et puis, on a plus que livré. On… je ne sais pas… Vous, parce que c'est probablement vous qui avez plus que livré dans la plupart de ces éléments-là. Concernant notre carboneutralité, beaucoup de personnes se demandent comment nous y sommes parvenus. Je peux vous dire que ça a surpris les autres dirigeants des universités au Canada et au Québec. Comment est-ce qu'on a fait pour faire ça rapidement? On est arrivé avec trois actions concrètes. Donc, on a mesuré notre empreinte en réalisant un inventaire très détaillé des émissions de gaz à effet de serre. Grâce à ça, on a pu identifier les endroits où ça faisait le plus mal. Puis, on s'est penché sur la réduction. Fait qu'on a fait des progrès d'efficacité énergétique. C'est sûr qu'on essaye d'appliquer ce qu'on enseigne. Donc, on veut être efficaces comme des bons ingénieurs. On veut une certaine forme de performance énergétique. Puis, on l'a appliqué à nous-mêmes. Je pense que les gens, ils vont en parler tout à l'heure sur le volet de la performance énergétique du campus. Nous avons aussi concentré notre action sur les réductions pour l'avenir. Fait qu'on va continuer à construire le campus de façon, certainement, pour que le fonctionnement y soit carboneutre comme étant une de nos grandes priorités. On élabore actuellement une stratégie de réduction des émissions pour la catégorie d'émission trois, qui sont les catégories d'émission qui sont… Par exemple, les gens qui viennent en transport et cetera. Puis, les voyages professionnels, la mobilité internationale et les matières résiduelles. Finalement, la troisième chose qu'on a faite, c'est qu'on a complété le processus à l'aide de compensations. Fait que oui, vous l'avez vu dans la vidéo là, des crédits carbone « Gold Standard ». On a créé un fonds de recherche ÉTS pour les changements climatiques. Je pense qu'on a commencé à octroyer les subventions dernièrement et puis, on a aussi établi un partenariat avec Planetair. Ce que je veux que vous reteniez, ce n'est pas juste l'ÉTS qui l'a choisi, c'est la société qui nous l'exige, qui est de devenir non seulement un leader en génie, mais un leader. Puis, il faut montrer l'exemple en termes de développement durable et de carboneutralité. Il faut qu'on fasse ce qu'on enseigne. Puis, il faut enseigner les choses qui sont essentielles pour la société. On a fermement l'intention de continuer dans cette voie-là et de développer des nouvelles expertises, embaucher des profs, recruter des étudiants et avoir des partenariats avec la communauté, des partenaires industriels, des petites entreprises, on va continuer. Ça faisait quelques semaines que j'étais entré en fonction et on me parle de signer une déclaration sur l'urgence climatique en septembre 2019. Il y a des gens, je pense que Julien-Pierre était le premier, je ne sais pas où est-ce qu'il est, mais il disait : « Moi, s'il y a des profs et des étudiants qui veulent oui, mais trouvez-moi les parties prenantes. Moi, je ne signe rien. »
M. Gagnon cherche Julien-Pierre du regard dans la foule.
François Gagnon : Ce n'est pas François Gagnon qui fait ça, là, c'est l'ÉTS qui fait ça. J'étais très ému parce que la salle était pleine de gens en tee-shirt.
M. Gagnon ouvre les deux bras pour symboliser une salle pleine.
François Gagnon : On a signé la déclaration et il y avait une espèce de… oui, d'inquiétude parce que l'urgence climatique, ça rend inquiet, mais de fébrilité pour passer à l'action. Donc aujourd'hui, vous aurez la chance d'entendre des professeurs, des étudiants et des employés vous expliquer leur impact au sein de l'ÉTS et de la société. Je les remercie. Je les remercie et je les appuie à continuer dans cette démarche-là. Pour nous, c'est hyper important. Ce n'est pas juste l'image de l'ÉTS, c'est l'image du génie au Québec. Vraiment, je les remercie pour tout cet engagement-là. Je remercie aussi tous les gens qui les appuient, tous les services, les employés.
Il utilise ses deux mains pour désigner l'ensemble de la salle.
François Gagnon : Je pense que tout le monde est aligné dans la même direction. Merci beaucoup.
*Applaudissements*
M. Gagnon quitte la scène.
Retour de M. Patrick White sur la scène.
Patrick White : Merci M. Gagnon. Je vous présente maintenant notre premier volet ce midi : le volet performance énergétique du campus avec trois personnes qui peuvent monter maintenant sur la scène : Annie Levasseur, professeure au Département de génie de la construction, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la mesure de l'impact des activités humaines sur les changements climatiques et directrice scientifique du Centre d'études et de recherches intersectorielles en économie circulaire, le CERIEC, Annie Levasseur.
*Applaudissements de la foule*
On voit maintenant à l'image une autre section de la scène où se trouve une table blanche avec un pied rouge ainsi que trois chaises rouges. Trois personnes y prennent place. Sur la droite est présent un grand écran. Sur l'écran est montrée la même façade vitrée de l'ÉTS et les mots « Réduction des GES - Lumière sur la recherche, la performance énergétique du campus et les clubs étudiants - Volet Performance énergétique du campus ».
Patrick White : Magdalena Stanescu, ingénieure en mécanique et électricité du bâtiment au Service de la gestion des actifs immobiliers de l'ÉTS, madame Stanescu.
*Applaudissements*
Le plan de caméra est maintenant recentré sur les trois femmes assises à la table.
Patrick White : Et Danielle Monfet, professeure au Département de génie de la construction, coresponsable du Laboratoire thermique et science du bâtiment et membre du Groupe de recherche en intégration et développement durable en environnement bâti, le GRIDD. À vous la parole, madame Levasseur, suivie de madame Stanescu et de madame Monfet.
Madame Levasseur, assise au centre, prend la parole. Le plan montre maintenant à nouveau la table sur la gauche et le grand écran sur la droite. L'écran présente un graphique illustrant la méthode de quantification des émissions.
Annie Levasseur : Merci, bonjour tout le monde. Avant de vous présenter les résultats de l'inventaire, on est des ingénieurs, on aime ça, les chiffres, je vais quand même passer une petite minute pour vous expliquer la démarche parce que c'est important de comprendre ce qui était réalisé. Quand on fait l'inventaire d'une organisation comme l'ÉTS, il y a des normes qui existent et qu'on va suivre afin que tout le monde suive la même approche. Donc, on divise l'inventaire en trois grandes catégories, en bon français, on va dire « scope » un, deux, trois. Ce qu'on fait au niveau du « scope » un, ce sont toutes les émissions qui ont lieu vraiment dans l'enceinte de l'ÉTS physiquement. Donc, ce sur quoi on a le contrôle direct. Dans notre cas, ça inclut la consommation, par exemple le gaz naturel brûlé à la cafétéria, les émissions fugitives des appareils de réfrigération. Ensuite, dans le « scope » deux, ce sont les émissions indirectes qui n'ont pas lieu sur le campus, mais qui sont causées par la consommation de notre énergie. Par exemple, les bâtiments de l'ÉTS sont alimentés par la centrale de chaleur urbaine. Ces émissions-là sont incluses dans la catégorie deux et l'électricité aussi qu'on consomme. Finalement, il y a la catégorie trois qui comprend absolument toutes les autres émissions indirectes. Donc, tout ce qui est lié au cycle de vie, de tous les produits qu'on va acheter. À l'ÉTS, la gestion des matières résiduelles, le transport pendulaire des employés et des étudiants. Tout ça fait partie d'un bilan. Ce qu'on a fait pour notre premier inventaire 2018-2019, c'est de quantifier les catégories un et deux. Ensuite, la catégorie trois, je pense que François Gagnon l'a mentionné tantôt. Il y a des projets, on explore à travers des projets de recherche comment les quantifier. C'est évidemment plus complexe, mais on est actif là-dessus. Là, je vais vous montrer les résultats dans le fond des catégories un et deux pour 2018-2019.
Madame Levasseur change la diapositive à l'écran. L'écran affiche maintenant la diapositive « Inventaire provisoire des émissions de l'ÉTS 2018-2019 ».
Annie Levasseur : Au niveau de la catégorie un, c'est surtout, comme je disais, le gaz naturel qui va être brûlé qui correspond à 54 tonnes de CO2 pour l'année. On a le diesel, en fait, c'est la génératrice, c'est surtout pour des tests. On utilise très, très peu la génératrice, c'est en cas de panne de courant. Alors, on a la vapeur qui provient de la centrale de chaleur urbaine qui est en fait, notre plus grand contributeur. Donc, on a environ 1700 tonnes de CO2 équivalent par année à cause de ça. Vous voyez l'électricité, donc on consomme quand même une bonne quantité d'électricité, mais l'empreinte carbone d'électricité au Québec est tellement faible qu'en pourcentage, ce n'est pas tant que ça puisque vous voyez dans des petits pointillés, c'est qu'en fait ces deux éléments, les émissions fugitives des appareils réfrigérants puis, les véhicules qui appartiennent à l'ÉTS qui sont très peu nombreux. Donc on a très peu de véhicules ici. On n'avait pas les données comptabilisées pour être capable de bien les quantifier, mais on a quand même, avec beaucoup d'informations, on a pu faire une estimation. Donc, on estimait combiner à environ 3,5 % de l'inventaire, et on a mis en place, au niveau des départements, ce qu'il fallait pour collecter les données pour les années futures. Donc les prochains inventaires vont comprendre vraiment une vraie estimation de ces valeurs-là. Donc, on arrive à un bilan carbone qui se situe, si j'ajoute l'estimation de ces deux éléments-là, un peu en bas de 1800 tonnes de CO² par année. Mais ce que l'on a fait à l'ÉTS, parce que l'on voulait être vraiment sûrs quand on affirme être carboneutre, de vraiment l'être. Donc on a monté ça à 2000, donc pour avoir un bon coussin de sécurité pour être sûrs que l'on faisait ce qu'on disait pour vrai.
Madame Levasseur change de diapositive, qui montre un nouveau schéma à l'écran dont le titre est : « Atteinte de la carboneutralité ». Le schéma s'affiche en trois étapes : un, quantifier, deux, réduire, trois, compenser.
Annie Levasseur : Donc, comme on l'a mentionné tout à l'heure, la première initiative étant de le quantifier, donc on l'a fait pour l'année 2018-2019. On va souhaiter le refaire. Pendant la pandémie, on ne l'a pas fait parce qu'en fait, on sait que l'empreinte carbone était artificiellement plus faible, parce que les bâtiments étaient très peu occupés, mais on a quand même comptabilisé pour 2000 tonnes par année pour ce qui est de l'atteinte de la carboneutralité. Et puis, dans le futur, maintenant nos activités étant revenues près de la normale, on va refaire les exercices d'inventaire. Tout à l'heure, les deux collègues vont présenter justement au niveau de la performance énergétique des bâtiments. Donc on continue à identifier des façons d'améliorer notre performance pour réduire nos émissions. C'est vraiment la première chose à faire. Puis finalement, pour la compensation, on en a parlé rapidement, mais on s'est associé à Planetair qui, avec les crédits « Gold standard », en fait, au Québec qui est reconnue comme l'agence la plus fiable et chaque dollar que l'ÉTS paie en compensation va réellement dans des projets qui sont certifiés pour réduire des émissions de gaz à effet de serre, fossiles ailleurs, à travers des projets qui visent à faire ça. Et sur ces crédits-là aussi, qui peuvent être achetés par d'autres personnes, parce que Planetair, c'est accessible à tout le monde, il y a une partie additionnelle qui s'en vient dans le fonds de recherche dont on va parler un peu plus tard, et qui va permettre de financer de la recherche à l'ÉTS qui va entraîner, quand la recherche va être mise en place, quand les résultats vont être mis en place, à d'autres réductions additionnelles qui vont aider la société, dans le fond, à se diriger encore plus vers ça. Donc c'était tout pour ma part et je laisse la parole à Danielle Monfet et Magdalena Stanescu pour vous parler un peu plus d'efficacité énergétique.
Magdalena Stanescu : Bonjour. Comme mentionné par Annie, on va parler de la performance énergétique du campus de l'ÉTS.
Mesdames Levasseur et Monfet semblent procéder à un échange de micros. Retour au plan plus large où on peut voir le grand écran à côté des trois femmes. On y voit le titre « Performance énergétique du campus » avec une image qui montre de grands tuyaux blancs.
Magdalena Stanescu : Donc avant tout, j'aimerais vous faire un aperçu du campus. Depuis le déménagement de l'ÉTS sur la rue Notre-Dame en 1997, le campus n'a pas cessé de grandir. Donc une dizaine de bâtiments se sont rajoutés, la superficie du campus a quadruplé, le nombre d'étudiants a augmenté, les programmes de subventions aux recherches ont été nombreux, puis ça, ça implique des équipements énergivores qu'on doit installer dans les bâtiments.
Changement de diapositive, toujours en plein écran, qui montre une représentation graphique de la « Consommation énergétique du campus (2018-2019) ». Retour, toujours en plein écran, à la diapositive de la carte du campus.
Magdalena Stanescu : Mais on est fiers de dire que le test énergétique du campus, lui, est resté constant. Au niveau de la consommation énergétique du campus, donc on présente la superficie, la consommation, donc le test énergétique, c'est justement le ratio entre la superficie et la consommation. On voit qu'il y a une proportion entre les deux. Puis on a deux sources d'énergie dans le campus, l'électricité et la vapeur. La vapeur représente environ 25 % de la consommation d'énergie du campus.
Nouvelle diapositive qui montre les « Stratégies globales - Éclairage et gestion des locaux ».
Magdalena Stanescu : Mais avant tout, c'est quoi le facteur qui influence la consommation énergétique?
Retour à la diapositive du graphique sur la consommation énergétique du campus (2018-2019).
Magdalena Stanescu : Pour vous donner une idée, donc on a les charges externes, les gains solaires, les charges internes, l'éclairage, la population, les occupants, les équipements… Sans oublier les rénovations des systèmes de ventilation qu'il faut traiter également. Depuis 2006, lors de la construction des résidences phase 3, la principale source de chauffage est l'électricité, mais on a mis beaucoup d'emphase sur la récupération de chaleur. Parmi les stratégies globales d'économie d'énergie, on a l'éclairage. On a amélioré, on a changé nos luminaires par des luminaires plus performants. On a implanté trois niveaux d'éclairage différents. Ça a amélioré le confort visuel, puis ça a diminué la consommation d'énergie.
Changement de diapositive, on voit maintenant : « Stratégies d'opération efficace des systèmes CVCA - Refroidissement gratuit (cycle économiseur). » Retour à la diapositive des « Stratégies globales - Éclairage et gestion des locaux ».
Magdalena Stanescu : On a aussi un réseau de détecteurs de mouvement multifonctionnel. Les détecteurs de mouvement ne font pas juste fermer l'éclairage lorsque les locaux ne sont pas occupés, on diminue également le débit d'air des locaux, donc on peut jouer sur les points des consignes de chauffage à la baisse de refroidissement à la hausse pour éviter de surchauffer ou refroidir les locaux. Je vais passer la parole à ma collègue Danielle pour vous parler de l'efficacité énergétique des systèmes de ventilation.
Danielle Monfet : Donc à l'ÉTS, on a deux catégories de systèmes. On a des systèmes de chauffage, ventilation et conditionnement de l'air que l'on appelle CVCA. Il y en a une partie qui sert à traiter l'air qui est envoyé dans les différents locaux, puis une autre qui sert à chauffer cet air-là à l'aide des boucles d'eau.
On voit maintenant en gros plan la diapositive : « Stratégies d'opération efficace des systèmes CVCA - Refroidissement "gratuit" (cycle économiseur) ».
Danielle Monfet : Si vous voyez sur l'image qui est juste à côté de moi, on peut voir un caisson qui montre, en fait, les différents équipements qui permettent de faire circuler l'air dans le bâtiment. Donc un des enjeux, en fait, c'est de chauffer ou refroidir l'air qui arrive de l'extérieur qui permet de diluer les contaminants.
Changement de diapositive, toujours en gros plan, pour montrer : « Stratégies d'opération efficace des systèmes CVCA - Roue enthalpique ».
Retour à la diapositive, en gros plan, « Stratégies d'opération efficace des systèmes CVCA - Refroidissement "gratuit" (cycle économiseur) ».
Danielle Monfet : Donc la façon de procéder, c'est qu'on module la quantité d'air extérieur qui rentre dans le bâtiment pour combler les besoins de refroidissement qui, eux, sont en général fluctuants dans l'année, mais présents tout au long de l'année, et ce, même quand il fait très, très froid. Donc ça nous évite d'utiliser une machine qui devrait produire du froid pour refroidir les locaux. Donc ce type de système là, qui est un cycle économiseur, est installé dans le pavillon A et dans le pavillon B. En plus de ce système-là, on a différents systèmes de récupération de chaleur sur la boucle d'air. C'est-à-dire que l'air qui sort du bâtiment qui est à 21, 22, 23°C, on va extraire la chaleur de cet air-là pour préchauffer l'air extérieur qui peut être de -20 à + 15, 20, 25°C.
Visionnement de la même diapositive en grand plan pour mieux y observer les schémas.
Danielle Monfet : Donc on utilise dans ce cas-ci une roue enthalpique. C'est ce que l'on voit sur l'image à côté de moi. Puis on peut suivre la performance de cet équipement-là à l'aide d'un système de contrôle et de gestion du bâtiment.
Toujours en grand plan, changement de diapositive pour montrer : « Stratégies d'opération efficace des systèmes CVCA - Récupérateur de chaleur à cassettes ».
Retour à la diapositive : « Stratégies d'opération efficace des systèmes CVCA - Refroidissement gratuit (cycle économiseur) ».
Danielle Monfet : Donc ce système-là est installé, en fait, dans le pavillon A, donc ici, au INGO et au CTT.
Retour à la diapositive : « Stratégies d'opération efficace des systèmes CVCA - Roue enthalpique ».
Danielle Monfet : Puis en fait, on a vu une dégradation de la performance des roues thermiques, des roues enthalpiques et elles ont déjà été remplacées une fois depuis notre déménagement en 1997. Donc un autre système similaire, qui s'appelle un échangeur à cassette, permet lui aussi de récupérer la chaleur sur l'air qui est évacué du bâtiment. C'est juste que le principe de fonctionnement est un petit peu différent où est-ce qu'on utilise dans le fond des morceaux de métal qui vont osciller entre les deux faisceaux d'air pour récupérer la chaleur. Donc on utilise ce type de système là dans les résidences 3 et 4 pour alimenter en air frais, qui est préchauffé, les espaces communs des résidences.
Changement de diapositive. Toujours en gros plan, on voit maintenant : « Stratégies de récupération utilisant la boucle d'eau mitigée - Serpentin de récupération pour le préchauffage de l'air des systèmes CVCA ».
Danielle Monfet : Et à la Maison des étudiants, on a le même type de système. Une autre possibilité pour justement préchauffer l'air frais, c'est d'utiliser les rejets de chaleur des différents équipements et d'avoir un élément qui va transférer cette chaleur-là à l'air frais avant de la distribuer dans le bâtiment. Donc on a ce type de système là installé dans trois différentes unités de traitement de l'air, les UTA, qui sont localisées dans le bâtiment A et dans le bâtiment B.
Changement de diapositive, en gros plan toujours, on voit : « Stratégies de récupération sur la boucle d'eau ».
Danielle Monfet : Finalement, lorsqu'on a un bâtiment qui a des besoins de chauffage et de refroidissement simultanés, comme dans la Maison des étudiants puisqu'on a des commerces et des salles informatiques, on va utiliser une machine qui va refroidir ces espaces-là, puis la chaleur qui va être rejetée par cette machine-là, le refroidisseur, va être utilisée pour chauffer les espaces où l'on a besoin de chauffage. Un exemple, ce serait la dalle radiante qui est installée dans l'atrium de la Maison des étudiants.
Changement de diapositive, toujours en gros plan, où on peut lire en titre : « Stratégies de récupération d'énergie et utilisation de la géothermie ». En sous-points, on peut lire : 18 puits géothermiques sous les résidences 3 et récupération de la chaleur rejetée par les réfrigérateurs de l'épicerie.
Danielle Monfet : Donc on n'utilise une chaudière que de façon sporadique pour chauffer cet espace-là. Ensuite, en 2006, on a eu l'intégration des résidences 3 et 4, ainsi qu'une épicerie. Une épicerie consomme une grande quantité d'énergie. Donc afin d'éviter ou de maintenir notre performance énergétique, on a développé des systèmes innovants qui nous permettent, en fait, de récupérer la chaleur qui est produite par l'épicerie.
Changement de diapositive en plan éloigné. Visionnement d'un tableau présentant l'« Évolution de la consommation d'énergie du campus ».
Danielle Monfet : Donc cette chaleur-là, 40 % de celle-ci est utilisée pour chauffer l'épicerie elle-même.
Retour à la diapositive « Stratégies de récupération d'énergie et utilisation de la géothermie ».
Danielle Monfet : Puis, la balance est utilisée, donc le 60 %, pour préchauffer l'eau chaude domestique, ainsi que l'air frais qui est distribué dans les résidences 3 et 4. Si l'on a un excès de chaleur, on utilise un puits géothermique pour stocker la chaleur et pouvoir la réutiliser à un autre moment de l'année.
Retour en gros plan sur la même diapositive.
Danielle Monfet : Finalement, on a aussi une pompe à chaleur au CO² qui permet de favoriser ces transferts-là. Un de ses avantages, c'est que le CO² est un réfrigérant qu'on dit naturel, donc qui a moins d'impact environnemental que les autres réfrigérants.
Toujours en gros plan, retour à la diapositive qui présente un tableau de l'« Évolution de la consommation d'énergie du campus ».
Danielle Monfet : Et donc, ça vous présente un aperçu, en fait, de tous les systèmes qui sont installés à l'ÉTS, une certaine catégorie de systèmes qui sont installés à l'ÉTS pour faire de la récupération de l'énergie.
Magdalena Stanescu : Donc toutes ces mesures ont permis à l'ÉTS d'être au premier rang parmi les universités québécoises en termes d'intensité énergétique.
Magdalena Stanescu : Donc les gigajoules par mètre carré, on est à .5, .6 depuis 1999, puis on voit que les autres universités sont autour d'un ou deux gigajoules par mètre carré.
L'écran présente une nouvelle diapositive : « Quelques prix et distinctions ».
Magdalena Stanescu : Également, on a eu plusieurs prix et distinctions depuis l'aménagement du campus ici. On en présente quelques-uns, mais les prix dont on est le plus fiers, ce sont les prix qui sont liés au « recommissioning » parce que c'est une valeur ajoutée à notre bâtiment. C'est quoi le « recommissioning »?
Nouvelle diapositive en gros plan : « Projets à venir - Récupération de chaleur de CQ ».
Magdalena Stanescu : Donc c'est un ensemble d'actions qui sont faites depuis l'implantation des systèmes, donc la conception, l'implantation, l'opération dans des conditions diverses et qui doivent durer dans le temps. Donc pour ça, plusieurs membres de l'ÉTS ont participé. Autant les professeurs que les étudiants. Donc il y a Javier Peldrin, notre guerrier. Il y a les professeurs, Gustin Slavka, Julie Lamarche, Kamala Lada, Louis Dessaint, Danielle Monfet pour en nommer quelques-uns. Il y a l'équipe du Service de la gestion des actifs immobiliers. Puis bien sûr, on est appuyés par la direction de l'ÉTS.
Changement de diapositive pour : « Vision énergétique de l'ÉTS ».
Retour à la diapositive : « Projets à venir - Récupération de chaleur de CQ ».
Magdalena Stanescu : Concernant un projet à venir, donc je voulais parler de la récupération de chaleur de Calcul Québec, le nouveau centre de calcul qui s'est installé au pavillon D de l'ÉTS. Donc on veut utiliser la chaleur qui est rejetée par le centre de calcul pour l'utiliser pour le chauffage du pavillon F. Mais le pavillon F, il est conçu lui-même très efficace parce qu'on va récupérer la chaleur des zones internes pour l'injecter dans les zones externes. Donc là, est-ce que cette… On a un besoin de chauffage, à ce moment-là, on va le combler avec la récupération de chaleur de Calcul Québec. C'est un premier projet, un pilier d'un grand projet qu'on va faire au niveau du campus. Une boucle énergétique qui va relier tous nos bâtiments. On va essayer d'échanger la chaleur entre tous nos bâtiments, donc créer une synergie énergétique entre les bâtiments, garder notre leadership, puis correspondre à la vision énergétique de l'ÉTS qui veut améliorer la gestion des sources d'énergie entre les bâtiments en ce temps et futur pour l'utilisation plus optimale et performante. Donc j'espère avoir pu vous donner un aperçu de la performance énergétique du campus, des mesures et de l'efficacité énergétique qu'on implémente sur le campus de l'ÉTS. Merci.
Patrick White : Merci beaucoup, très impressionnant.
*applaudissements de la foule*
Patrick White : Peut-être une question, madame Stanescu et madame Monfet. Il nous reste trois minutes. L'ÉTS est un véritable laboratoire vivant pour les projets d'efficacité énergétique avec les employés, les professeurs, les étudiants. Pouvez-vous nous donner des exemples de projets récents puis de retombées concrètes?
Magdalena Stanescu : Euh, oui. Je pense que c'est un bon terme que vous avez utilisé, les laboratoires vivants.
Gros plan sur les trois locutrices.
Magdalena Stanescu : On essaie pour tous nos bâtiments, tous nos systèmes, d'instrumentaliser le plus possible, justement, pour donner la possibilité aux étudiants, aux professeurs de se servir de nos systèmes, de cet acquis-là pour faire de la recherche. On est chanceux parce qu'on a différents types de systèmes. On avait vu, on a la géothermie, la récupération, différents types de systèmes CVCA, on a différentes vocations de bâtiments, donc on peut avoir un très grand terrain de jeu pour ça. On s'est servis de projets étudiants pour améliorer nos séquences de contrôle. Donc ça se voit dans le tableau où on est la première université en termes de gigajoules par mètre carré, donc ça, ça se fait toujours en continu. Puis même si on améliore une fois, on revient parce qu'il y a encore moyen d'améliorer. On a eu des gains monétaires dans les prix et distinctions. On a fait des simulations de bâtiments, on a montré que nos bâtiments sont plus performants que des bâtiments standards, puis on a eu des incitatifs financiers. Moi-même, j'ai participé à ça. On a également… Je pense que Danielle est plus en mesure de dire, mais… Je pense qu'au niveau des étudiants, le fait qu'on les implique dans du réel, je pense que ça leur ouvre beaucoup la curiosité. Puis on sait que beaucoup d'étudiants qui ont participé à nos projets, par la suite, se sont retrouvés dans des firmes de génie-conseil, puis ont fait part de leur expérience après. Mais je trouve que la retombée la plus importante, c'est le gain académique. Donc chaque projet étudiant, c'est un gain pour l'enseignement en soi.
Patrick White : Madame Monfet?
Danielle Monfet : Pour tous les étudiants qui ont travaillé sur des projets à l'ÉTS, c'est sûr que pour eux, cela leur fait quelque chose de tangible. Ça leur permet de vraiment appliquer la théorie qu'ils ont apprise dans un contexte spécifique.
Changement de plan, vue sur la table des trois locutrices et l'écran. Retour à la première diapositive qui montrait la façade vitrée de l'ÉTS et la cour intérieure. Inscriptions sur la diapositive : « Réduction des GES - Lumière sur la recherche, la performance énergétique du campus et les clubs étudiants ».
Danielle Monfet : Donc c'est une valeur ajoutée.
Patrick White : Extrêmement concret. Alors, merci mesdames Levasseur, Stanescu et Monfet.
*applaudissements de la foule*
Patrick White : On passe maintenant au volet recherche de cette conférence-midi. J'invite Julien-Pierre Lacombe, conseiller en développement durable au sein de l'équipe du développement durable du Secrétariat général de l'ÉTS, et Sylvain Cloutier, professeur au Département de génie électrique, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les matériaux et composants opto-électroniques hybrides, titulaire de la Chaire de recherche ArianeGroup sur les matériaux émergents dans le domaine de l'aéronautique et du spatial, et membre du Laboratoire de communication et d'intégration de la microélectronique. M. Lacombe, à vous la parole, d'abord.
On voit maintenant Messieurs Cloutier et Lacombe s'installer à la même petite table où les trois femmes se trouvaient.
Julien-Pierre Lacombe : Bonjour à toutes et à tous. Ça me fait grand plaisir d'être ici aujourd'hui pour vous présenter le Fonds de recherche ÉTS sur les changements climatiques, communément appelé le FRECC. Son objectif principal est de stimuler la recherche de l'ÉTS qui contribue à la lutte contre les changements climatiques. L'idéation de ce fonds s'est faite lors de l'élaboration de la stratégie de carboneutralité de l'ÉTS. Pour complémenter le volet compensations, nous cherchions à créer un système à valeur ajoutée plutôt que de simplement compenser pour compenser. C'est ainsi que nous avons développé un partenariat avec l'OBNL Planetair comme Annie Levasseur en a parlé tout à l'heure.
M. Lacombe effectue un geste de la main vers la foule en direction d'Annie Levasseur.
Julien-Pierre Lacombe : OBNL qui est une référence dans le domaine de la compensation carbone, et nous avons également créé le fonds de recherche ÉTS sur le changement climatique. Donc ce faisant, on répondait directement à nos engagements que François Gagnon a cités tout à l'heure, soit celui d'augmenter les ressources en recherche sur ces questions. Et puis, ces engagements que l'on avait pris lors de la signature de la Déclaration d'urgence climatique en septembre 2019. Donc le FRECC est financé par trois intrants différents. D'abord, il y a l'OBNL Planetair qui nous remet 20 % des ventes du produit Planetair ÉTS en donations directement dans le FRECC. Sachez d'ailleurs que ce produit, il est disponible sur le site de Planetair, permet non seulement de compenser immédiatement ces émissions à 100 % via des crédits « Gold Standard», mais en plus, de contribuer à financer de la recherche à l'ÉTS qui vise à réduire les émissions dans le futur. Le FRECC est également financé par des contributions directes de l'ÉTS et par des contributions de donateurs privés. Avis aux intéressés.
M. Lacombe ouvre le bras vers la foule en signe d'invitation.
Julien-Pierre Lacombe : L'objectif de l'ÉTS, c'est évidemment de faire croître les fonds qui sont disponibles dans le FRECC au fil du temps afin, en fait, de maximiser les retombées en termes de diminution de GES. Au niveau de la gouvernance, le FRECC est géré par un comité qui est composé de Suzanne Bélanger, directrice du Service aux diplômés et à la philanthropie.
M. Lacombe cherche Madame Suzanne Bélanger du regard dans la foule.
Julien-Pierre Lacombe: Je crois qu'elle est parmi nous… De M. Clément Rousseau, conseiller au Décanat de la recherche.
M. Lacombe soulève la main gauche, paume en l'air, vers la foule pour souligner la présence de M. Clément Rousseau.
Julien-Pierre Lacombe : Et moi-même, Julien-Pierre Lacombe donc, conseiller en développement durable au Secrétariat général. Donc la gestion des appels à projets, les critères de sélection, et les choix des récipiendaires sont quant à eux gérés par un comité scientifique qui est composé de deux professeurs de l'ÉTS, Annie Levasseur et Michel Baraer, et d'une professeure de Polytechnique Montréal, Anne-Marie Boulay.
Retour sur un plan plus éloigné qui montre à la fois la table des locuteurs et le grand écran.
Julien-Pierre Lacombe : Les appels à projets du FRECC se feront minimalement une fois par année, au mois de juin, et selon la croissance des fonds, il se peut qu'il y ait plus d'un appel à projets par année dans le futur.
Gros plan sur M. Lacombe et M. Cloutier.
Julien-Pierre Lacombe : Petite annonce spéciale, afin de poursuivre la mise en valeur de nos chercheurs qui contribuent à la lutte contre les changements climatiques, le Décanat de la recherche et l'équipe du développement durable organisent une édition spéciale de la série de conférences « Avis de recherche » qui se tiendra le 2 février prochain. J'invite d'ailleurs les chercheurs de l'ÉTS qui ont des projets pertinents à présenter, à nous contacter.
M. Lacombe lance un regard appuyé et complice à M. Cloutier.
Julien-Pierre Lacombe : Maintenant, en octobre dernier, le FRECC annonçait le lauréat du premier appel à projets de son histoire, soit le professeur Sylvain Cloutier pour son projet de cellule photocatalytique visant la dégradation du CO² en utilisant l'énergie solaire. C'est avec plaisir que je passe maintenant la parole au professeur Cloutier afin qu'il nous présente le projet qui a démontré le plus fort potentiel aux yeux du comité scientifique.
M. Cloutier prend la télécommande pour le changement des diapositives, puis se lève pour prendre la parole.
*applaudissements de la foule*
Le plan de caméra est maintenant plus éloigné pour inclure l'écran.
On peut lire sur la nouvelle diapositive : « Nouveaux matériaux et cellules photocatalytiques alimentées par énergie solaire - Prof. Sylvain G. Cloutier - Chaire industrielle ArianeGroup sur les matériaux émergents pour l'aéronautique et le spatial - Chaire de recherche du Canada sur les matériaux et les composants optoélectroniques hybrides imprimables - École de technologie supérieure - E-mail : sylvaing.cloutier@etsmtl.ca. »
Sylvain Cloutier : Merci beaucoup, Julien-Pierre. Merci tout le monde. C'est vraiment un plaisir pour moi de vous présenter aujourd'hui notre projet qui a débuté il y a environ deux ans sur les nouveaux matériaux, et surtout leurs utilisations pour développer des nouvelles cellules photocatalytiques alimentées par l'énergie solaire.
Changement de diapositive. On peut lire, en titre : « Photocatalyse de l'eau ». Images et schémas figurent sur la diapositive.
Sylvain Cloutier : Donc, premièrement, expliquer rapidement c'est quoi la photocatalyse. Donc la photocatalyse, c'est un procédé qui est relativement bien connu, qui utilise des lampes UV pour purifier l'air et purifier l'eau. Faut comprendre comment cela fonctionne. Ce n'est pas la lumière UV toute seule qui fait ça, c'est une interaction entre la lumière UV et un matériau. Donc généralement, c'est de l'oxyde de titane, ou ce que je vais appeler du TiO², donc la petite poudre blanche qu'on voit dans le bas à droite. Et donc, ma chaire du Canada, c'est sur les matériaux optoélectroniques.
Gros plan sur la même diapositive. On y voit, à gauche, des lampes UV semi-conducteurs à large bande interdite TiO2.
Sylvain Cloutier : La photocatalyse est un procédé opto-électronique qui implique la lumière et les charges électriques à l'intérieur de ces matériaux-là.
Retour sur un plan plus éloigné qui inclut les locuteurs.
Sylvain Cloutier : Le problème de la photocatalyse, par exemple ici, je montre un système industriel pour purifier l'eau, c'est l'utilisation de très grosses lampes UV. Et, à cause de la poudre de TiO² qui est utilisée, il faut placer des filtres à la sortie parce qu'il y a beaucoup de matière qui est relâchée par la réaction.
Changement de diapositive. On lit en titre : « Photocatalyse de l'eau (BiFeO3) ».
Sylvain Cloutier : Donc nous, qu'est-ce qu'on a fait? On a dit, on va essayer de repenser ces matériaux-là. C'est notre spécialité dans notre équipe de recherche. Et on s'est inspirés un peu de la nature. Et ce qu'on a développé, c'est une structure en utilisant un nouveau matériau, c'est un oxyde multiferroïque comme on l'appelle, donc le BFO ou le BiFeO³. Et ce que l'on voit, c'est une structure qui a un peu la forme d'une éponge, et est donc, très très poreuse.
Différentes images sur la diapositive représentent une vue très rapprochée de la structure poreuse du BiFeO3.
Sylvain Cloutier : Donc on a produit ça dans notre laboratoire. On a une structure cristalline de très bonne qualité, donc c'est important d'avoir un matériau de bonne qualité pour avoir une bonne réaction photocatalytique. Et on dépose une petite couche de platine pour faire l'oxydation et la réaction qui est nécessaire à ce procédé-là.
Vue rapprochée de la même diapositive. On voit, au centre, une image au-dessus de laquelle est indiqué « Platine 4 nm ».
Changement de diapositive, toujours avec le titre « Photocatalyse de l'eau (BiFeO3) ». La diapositive est divisée en trois sections. Un : pas de lampe UV, cellule photocatalytique solaire. Deux : réutilisable (très peu de matière libérée). Trois : soleil maximum.
Sylvain Cloutier : Et ce qu'on a vu, l'avantage d'utiliser ce matériau-là, c'est qu'on n'a plus besoin de lampe UV, on est capables de faire la même réaction photocatalytique directement en utilisant l'énergie solaire. Premier gros avantage. Deuxième gros avantage, c'est que le matériau se dégrade très, très peu durant la réaction photocatalytique. Je dirais que ça a été une belle surprise. De sorte qu'on peut réutiliser la même cellule pour faire plusieurs cycles de dégradation. Donc ça, c'était vraiment quelque chose d'important pour nous.
Changement de diapositive. On peut maintenant lire en titre : « Photocatalyse de l'eau (TiO2 noir) ». Sont illustrées différentes étapes de dégradation séparées par des flèches rouges.
Sylvain Cloutier : Donc là, on est en train de continuer ces travaux-là. Ici, on met un colorant comme contaminant pour l'eau, puis ça nous permet de bien voir des très petites concentrations de contaminants. Et ce qu'on peut voir, c'est qu'en très peu de temps, on est capable de presque éliminer toutes les molécules de contaminant dans l'eau. Donc on est passés du BFO, on est allé vers un autre matériau, qui est un TiO² noir. Donc je le disais tout à l'heure, dans les photocatalyseurs, on utilise souvent le TiO², donc nous, on a modifié la structure cristalline du TiO² pour le rendre noir. De sorte que comme ça, il absorbe beaucoup plus efficacement tout le spectre du soleil. Et donc, ça fait des matériaux qui sont très, très efficaces pour réagir en utilisant l'énergie solaire.
Changement de diapositive. On lit maintenant en titre : « Photocatalyse de l'air ».
Sylvain Cloutier : Donc là, l'idée qu'on veut avancer avec le nouveau projet supporté par le FRECC, c'est de voir, est-ce qu'on peut utiliser les mêmes matériaux, la même approche pour faire la photocatalyse de gaz à effet de serre et d'autres polluants atmosphériques? Donc l'idée a été proposée il y a quand même quelques années, mais le problème, encore là, c'est qu'en utilisant le TiO², c'est la même chose. On utilise une petite fraction du spectre solaire, il y a beaucoup d'énergie solaire qui est perdue, qui fait que ça prend des très grandes quantités de matériau pour être capable de faire ça de manière efficace.Et, il y a quelques mois, il y a eu un article de publié dans Nature justement, qui propose cette idée-là et surtout, qui dit que ça nous prend une approche holistique pour parvenir à ces fins-là. Et nous, on pense qu'on a des matériaux, des nouveaux matériaux qui sont capables de répondre présents à ce problème-là. Et donc, notre projet, ça va être d'évaluer l'efficacité de nos nouveaux matériaux qu'on voit ici, nos nouvelles cellules solaires photocatalytiques pour la réduction des contaminants atmosphériques.
Changement de diapositive. On lit en titre : « Impression digitale & recuit photonique ».
Sylvain Cloutier : La fabrication de ces matériaux-là, je vais le mentionner rapidement, c'est quelque chose d'important parce que si on veut produire ça dans le laboratoire, c'est une chose, mais à grande échelle, c'en est une autre. Donc on travaille beaucoup sur l'impression jet d'encre, qui est une méthode digitale qui minimise la quantité de matériaux utilisés. Et aussi sur le recuit photonique, donc d'utiliser la lumière à très haute énergie pour « flasher » les matériaux et obtenir de bonnes performances.
Changement de diapositive. Le titre est : « Fabrication et mise à l'échelle ». L'information est organisée en deux sections verticales : équipements de recherche et équipements manufacturiers. Ainsi que deux sections horizontales : impression et recuit. Des images des différentes équipes remplissent ces sections.
Sylvain Cloutier : Donc, dans la prochaine année, autre chose qui s'en vient, c'est qu'on est dans le processus de faire l'acquisition d'une imprimante industrielle pour transitionner nos procédés de fabrication d'équipements de recherche vers des équipements manufacturiers. Et notre objectif avec ça, c'est de faire de la recherche directement sur les équipements manufacturiers pour que le jour où un fournisseur nous dit : « Écoute, j'aime ta technologie, j'en veux 25 000 panneaux ». On part l'imprimante, et voilà, c'est fait! On ne doit pas redévelopper toute la recette, toute la chimie du matériau. On va être la seule université au monde, je suis fier de dire, à avoir une imprimante de ce type-là qui devrait arriver malheureusement à la fin de l'année 2022 parce que ça prend 11 mois de construire cette machine-là.
Changement de diapositive. On peut y lire : « Merci : Luis-Felipe Gerlein, Soraya Bouzidi, Chaire de recherche du Canada, NSERC CRSNG, Jaime Benavides, Arjun Wadhwa, Paul Fourmont, ÉTS, Innovation.ca, Riad Nechache, Yin Bai et les employés formidables de l'ÉTS qui nous supportent tous les jours dans nos travaux! ».
Sylvain Cloutier : Donc je voudrais dire un gros merci à toute l'équipe de chercheurs qui a travaillé pour les résultats préliminaires, qui vont travailler sur le projet FRECC et aux organismes subventionnaires qui ont permis de jeter la fondation, et au FRECC qui nous permet de continuer les travaux. Et surtout aux employés de l'ÉTS qui nous aident tous les jours dans la réalisation de nos travaux de recherche. Ces gens-là jouent un rôle absolument essentiel.
Patrick White (hors champ): Question pour vous, M. Cloutier. À quel point ça va être facile ou difficile de fabriquer ces nouveaux revêtements-là en très grands volumes?
Sylvain Cloutier : Bah, c'est l'enjeu, puis en fait, l'imprimante que je montrais tout à l'heure, c'est un peu la nature du problème. Il va falloir revoir la chimie de ces matériaux-là parce que, quand on accélère le procédé, la chimie doit être toute réévaluée. Mais c'est pour ça qu'on pense qu'en faisant la recherche directement sur les machines industrielles, ça va nous aider à éviter d'avoir à réinventer le procédé à chaque fois.
Patrick White : Merci M. Cloutier, merci M. Lacombe. Et nous allons poursuivre maintenant pour le dernier thème, l'importance des clubs étudiants. Merci à vous deux.
*applaudissements de la foule*
Patrick White : Alors les clubs étudiants, c'est PlasticLoop et Éclipse. Je vous présente Samuel Trépanier et Pierre-Olivier Meilleur. Samuel Trépanier, c'est le président du club PlasticLoop et Pierre-Olivier Meilleur est le président du club Éclipse. Bienvenue messieurs et je les invite à prendre la parole, M. Trépanier d'abord.
Vue redirigée sur la table des locuteurs et le grand écran. Messieurs Meilleur et Trépanier y sont déjà installés.
On voit une première diapositive où on peut lire : « Plastic Loop - Présentation du regroupement Plastic Loop pour la conférence Réduction des GES à l'ÉTS ». Changement de diapositive. On aperçoit une photo de personnes dans un pays étranger, dans une décharge. L'inscription « Ragpicker » apparaît au premier plan.
Samuel Trépanier : Oui, super. Merci beaucoup pour cette opportunité de présenter notre club étudiant.plan sur les deux locuteurs. Je suis Samuel Trépanier, là, c'est moi qui ai démarré PlasticLoop, il y a quelques années. Lorsque je présente PlasticLoop, j'aime bien commencer en parlant du « ragpicking » ou du « ragpicker ». En fait, c'est quoi cette activité-là? C'est des gens dans les pays en développement que leur activité pour subvenir à leurs besoins, c'est d'aller fouiller dans les dépotoirs pour ensuite vendre les déchets et être capables de s'acheter de la nourriture après ça. Donc c'est vraiment une vision très différente des déchets que ce qu'on a ici.
Changement de diapositive. On peut lire, sur un écran blanc, la phrase : « Ils perçoivent les déchets comme une ressource pour subvenir à leurs besoins. »
Samuel Trépanier : Eux, ils perçoivent les déchets comme une ressource pour subvenir à leurs besoins, alors que nous ici, on les voit souvent comme une nuisance. On tente de s'en débarrasser, on les met sur le bord de la route, puis on veut qu'ils soient le plus loin possible de nous. Donc c'est vraiment la vision qu'on va avoir chez PlasticLoop, c'est comment est-ce qu'on peut percevoir les déchets comme une ressource et non comme une nuisance.
M. Trépanier change de diapositive. Toujours sur fond blanc, on peut lire le titre « Mission », suivi de deux images. La première montre un homme avec un sac de recyclage. Au premier plan, il est inscrit « Recycler ». La deuxième photo est un homme, crayon à la main, en pleine explication devant un tableau blanc. Au premier plan, l'inscription « Innover ».
Samuel Trépanier : Ensuite, notre mission, elle se divise en deux grandes catégories. Tout d'abord, recycler. Et innover. Donc recycler, on veut faire un réseau de recyclage du plastique sur le campus.
Gros plan sur les deux locuteurs.
Samuel Trépanier: Puis innover, ben c'est le comment est-ce qu'on fait ça. Donc, on veut le faire d'une meilleure façon, comment on peut développer des machines ou des procédés pour le faire plus efficacement.
M. Trépanier change de diapositive. Sur la nouvelle diapositive, on peut lire : « Recycler : microréseaux sur le campus. Collecte - Triage - Lavage - Déchiquetage - Mise en forme (extrusion) - Distribution ».
Samuel Trépanier : Donc la première partie, le développement d'un réseau. On veut faire sur le campus de la collecte à la distribution. Donc les produits qu'on veut fabriquer prestement, c'est du filament d'impression 3D parce que c'est un produit qui est en grande demande pour les clubs étudiants et l'ensemble de la communauté étudiante. C'est quelque chose qui est vraiment utilisé, donc on veut être en mesure de fournir un produit qui va être plus écologique, puis on va être capable de supporter tous les gens qui font de l'impression 3D vers une transition pour des projets un peu plus écoresponsables.
M. Trépanier change de diapositive.
Sur la nouvelle diapositive, on peut lire, sur fond blanc : « Innover - Amélioration des procédés de recyclage du plastique ». En sous-point : « lavage, triage, mise en forme ». Sur cette diapositive, on voit également la photo et le plan d'un capteur utile au triage.
Samuel Trépanier : Ensuite, l'autre partie, l'innovation. Comme je disais tout à l'heure, c'est qu'est-ce qu'on fait pour mieux recycler? Ici, c'est un exemple des projets qu'on a en cours, c'est le développement d'un capteur qui va nous aider à faire le triage des plastiques, fait que c'est vraiment simple pour l'instant. C'est un projet « open source » qu'on fait. C'est vraiment comment est-ce qu'on fait pour développer des technologies qui vont nous aider dans la mise en forme et le recyclage du plastique.
M. Trépanier change de diapositive. On peut y lire en titre : « La situation mondiale ». Au centre, un graphique illustre l'augmentation prodigieuse de la production de plastique. Sur la droite, deux statistiques : 400 millions de tonnes de plastique générées mondialement en 2020, 10 % actuellement recyclées.
Samuel Trépanier : Donc ensuite, pourquoi c'est important de parler de ça aujourd'hui, ici, du recyclage du plastique? En ce moment, annuellement, il y a 400 millions de tonnes de plastique qui sont générées par année. Puis il y a seulement 10 % de ce plastique-là qui est recyclé. Puis si on regarde un peu la tendance, on est vraiment pas dans un scénario nécessairement en diminution. Les productions de plastique ne font qu'augmenter année après année, donc c'est pour ça qu'on pense que c'est vraiment pertinent de s'attaquer à ce sujet-là.
M. Trépanier change de diapositive. On peut y lire en titre : « Le modèle actuel ». On voit ensuite plusieurs pictogrammes noirs liés par des flèches mauves, identifiés, en ordre, comme ceci : Extraction - Transformation - Transport - Utilisation - Fin de vie. Au bas de la diapositive, deux nouvelles statistiques : 53,5 milliards de tonnes de CO2 reliées à la production de plastique d'ici 2050. 7 % de l'extraction pétrolière servant à la production de plastique.
Samuel Trépanier : Ensuite, un peu d'impact sur les GES. Le modèle actuel de recyclage ou des cycles de vie des plastiques, c'est beaucoup linéaire, ce qu'on voit en ce moment. Puis on compte que les émissions reliées à toute la production de plastique, ça serait 53,5 milliards de tonnes de CO² d'ici 2050 donc c'est vraiment non négligeable, toute l'énergie qui est mise dans la mise en forme du plastique, c'est vraiment très important. Puis on considère qu'il y a seulement 7 % de la proportion de l'extraction pétrolière qui est utilisée en ce moment pour la production de plastique.
M. Trépanier change de diapositive.
Titre de la nouvelle diapositive : « Le modèle de Plastic Loop : circulaire et local ». Trois éléments du schéma précédent ont été barrés de X rouges pour conserver seulement la transformation et l'utilisation.
Samuel Trépanier : Donc nous, chez Plastic Loop, ce qu'on propose, c'est un modèle qui est vraiment plus circulaire. Puis également, on dit un modèle circulaire et local parce qu'en plus de développer un procédé de recyclage, on le fait ici même sur le campus, donc l'avantage, c'est qu'il n'y a pas de besoin de transport. Donc on élimine tout ce qui est transport des déchets, transport des produits. Souvent, on achète un produit, puis on ne sait pas d'où il vient. S'il vient de la Chine, il a été importé. Il y a des impacts au niveau des GES pour ça, et puis, même après quand il est recyclé, souvent il s'en va ailleurs, donc il y a des impacts aussi pour les GES. Nous, en recyclant sur le campus, on vient sauver toutes ces émissions de GES là. Puis aussi, on élimine le besoin d'extraction de nouvelles ressources du plastique. Donc, ça fait pas mal le tour pour moi. Je vais passer la parole à mon collègue Pierre-Olivier du groupement Éclipse.
*applaudissements de la foule*
Retour sur un plan d'image plus éloigné qui inclut le grand écran. On y aperçoit une nouvelle diapositive sur laquelle on peut lire : « Éclipse - Véhicule solaire ÉTS ». Trois images du véhicule sont également affichées.
Pierre-Olivier Meilleur : Bonjour tout le monde. Dans le fond, nous chez Éclipse, ce qu'on fait, c'est une voiture solaire. Et rapidement comme ça, dans le fond, on participe à des compétitions interuniversitaires avec un prototype qu'on fait en deux ans.
M. Meilleur change la diapositive. On peut y lire : « Éclipse, c'est quoi? 15 à 20 étudiants, 3000 kilomètres sur route, développement sur deux ans, équipe multidisciplinaire ».
Pierre-Olivier Meilleur : On est une vingtaine dans l'équipe d'à peu près tous les génies qui mettent nos efforts ensemble pour faire un prototype efficace au niveau énergétique. Puis, dans le fond, une compétition, c'est vraiment de parcourir une certaine distance en un temps minimal, un 3000 km avec seulement l'énergie du soleil.
Nouvelle diapositive. On peut y lire : « Les technologies développées : panneaux solaires, algorithme des MPPTS, batterie au lithium, BMS, moteur ».
Pierre-Olivier Meilleur : Puis dans le fond, les technologies qu'on développe chez Éclipse, c'est principalement tout ce qui se rapporte au développement des énergies renouvelables. Fait que dans le fond, on a nos panneaux solaires et on conçoit notre système. Puis dans le fond, on a aussi les convertisseurs qui permettent de convertir l'énergie des panneaux vers la batterie. Puis dans le fond, la batterie, on utilise une batterie au lithium de 20 kg de batterie, puis ça nous permet d'emmagasiner l'énergie si jamais la météo est moins bonne certaines journées ou peu importe. Puis dans le fond, on développe aussi les PMS qui permettent de monitorer puis s'assurer que notre batterie fonctionne super bien, puis on développe aussi une certaine partie de notre moteur pour s'assurer qu'on puisse se déplacer de la façon la plus efficace possible. Puis dans le fond, souvent les gens, quand ils voient une voiture solaire, ils voient qu'on se déplace du point A au point B, mais ce n'est pas… La voiture solaire Éclipse, ce n'est pas juste… On peut le voir aussi comme une « microgrid », un peu comme Hydro-Québec, les maisons, puis ainsi de suite. Dans le fond, c'est vraiment d'avoir une partie de l'énergie. On sait combien il y a d'énergie qui rentre dans la voiture, puis on connaît nos besoins énergétiques. Puis tout ça, ça nous permet de vraiment optimiser notre consommation.
Retour sur un plan plus éloigné qui inclut le grand écran.
Pierre-Olivier Meilleur : Puis c'est ça, dans le fond, une des grosses parties qu'on développe aussi, c'est notre stratégie de course qu'on appelle, c'est de connaître la prévision météo parce qu'en connaissant les prévisions météo sur plusieurs jours, on sait combien d'énergie va rentrer dans le système, on a caractérisé notre voiture, on a caractérisé tous les différents systèmes, puis ça nous permet de savoir que telle journée, on va rouler à telle vitesse, puis dans le fond, ça on peut le voir aussi comme si on fait une comparaison avec les énergies renouvelables, oui, c'est une solution, mais la solution aussi est pas juste de convertir toutes les énergies fossiles à énergies renouvelables, mais c'est aussi d'optimiser notre consommation énergétique puis de faire plus avec moins.
M. Meilleur change de diapositive. On peut lire le titre : « Prévision météo et optimisation ». En sous-points : prévision météo, caractérisation des systèmes, optimisation des systèmes et contrôle de la consommation. Sur la même diapositive, à droite, on voit un graphique qui présente leur stratégie de course.
Pierre-Olivier Meilleur : Comme ce qu'on voit ici, c'est un petit exemple de notre stratégie de course, qui fait qu'en hauteur, on voit l'ensoleillement. Et ce graphique-là est sur trois jours, alors les pics, c'est l'ensoleillement et les creux, c'est la nuit. Puis dans le fond, il y a la distance parcourue, puis le temps aussi. Puis dans le fond c'est ça, en caractérisant notre prototype de A à Z, on est capables de déterminer « OK, avec telle énergie, on sait voir on a combien d'énergie, on sait à quelle vitesse il faut rouler ». Puis ça nous permet vraiment d'optimiser le tout.
Patrick White : Merci beaucoup. Peut-être une question à vous deux, une minute chacun.
Gros plan sur les deux locuteurs à la table.
Patrick White : Si on se projette dans dix ans, où voyez-vous votre club d'étudiants et le déploiement de cette technologie que vous développez dans la société? Peut-être, M. Trépanier pour commencer?
Samuel Trépanier : Ouais, c'est une bonne question. Nous, dans dix ans, on espère que Plastic Loop soit encore un club très impliqué dans la communauté de l'ÉTS, peut-être qu'il y en aurait d'autres. Pour l'instant, on s'attaque à la problématique du plastique, mais ce n'est pas la seule matière résiduelle, il y a toutes les autres matières aussi qui seraient importantes à s'attaquer. Puis également, on espère inspirer peut-être d'autres universités. Il y a déjà des universités qui nous ont contactés pour, ben d'autres étudiants d'université, pour savoir un peu qu'est-ce que vous faites, comment vous le faites, c'est intéressant, fait que peut-être donner un peu, inspirer les gens à faire la même chose que nous.
Pierre-Olivier Meilleur : De mon côté, de la façon que je vois l'avenir du club, c'est de toujours faire plus avec moins. Si on compare les voitures solaires d'il y a dix ans, d'il y a même vingt ans, la superficie des panneaux était fois deux, fois trois, fois quatre. Puis les batteries aussi. Fait que ça serait de continuer à développer la technologie puis de la pousser au maximum pour toujours parcourir les mêmes 3000 km en compétition, mais avec une moins grosse batterie, une plus petite surface de panneau pour justement être capable d'en faire toujours plus avec moins.
Sans le voir à l'écran, M. Patrick White reprend la parole.
Patrick White : Merci beaucoup. Alors, c'était Samuel Trépanier et Pierre-Olivier Meilleur des clubs étudiants de l'ÉTS.
*Applaudissements de la foule*
Changement de plan plus éloigné pour inclure le grand écran à la droite de M. White.
Patrick White : Alors, merci messieurs. C'est déjà le mot de la fin, je tiens à souligner que l'événement nous a permis de constater que la communauté de l'ÉTS est résolument engagée dans les solutions concrètes pour contribuer à la réduction des gaz à effet de serre. Je rappelle que les intervenants vont rester ici 30 minutes de façon informelle pour répondre à vos questions jusqu'à 2 h et pour les gens qui sont en ligne, vous pouvez envoyer vos questions directement à l'adresse courriel devdurable@etsmtl.ca. Merci tout le monde, bonne journée, à bientôt et bravo l'ÉTS!
*applaudissements de la foule et de M. White*

Réduction des GES - lumière sur la recherche, la performance énergétique du campus et les clubs

Participation de la Chaire à l’élaboration de l’inventaire des émissions de GES de l’ÉTS

La présentatrice, Nellie Brière, devant un arrière-plan de nuages dessinés.
Nellie Brière : Annie Levasseur est professeure à l'ÉTS et elle s'intéresse à l'évaluation de l'impact des activités humaines sur les changements climatiques. En d'autres mots, sur les stratégies pour que l'air soit moins pollué.
Le texte « COUPS DE GÉNIE » apparaît.
En dessous, s'ajoute le texte « UNE INITIATIVE DE L'ÉCOLE DE TECHNOLOGIE SUPÉRIEURE ».
On revient à l'arrière-plan de nuages. Le titre « IMPACT DES ACTIVITÉS HUMAINES SUR LE CLIMAT » apparaît.
Nellie Brière revient, chassant de la main un nuage de fumée et parle de nouveau face à la caméra.
Nellie Brière : Depuis le début de la révolution industrielle, la qualité de l'air s'est dégradée en raison du rejet d'une quantité importante de gaz à effet de serre, dans l'atmosphère.
À la droite de Nellie Brière apparaît une image circulaire avec un dessin de poubelle dedans.
Nellie Brière : Les grands responsables de cette pollution massive, bien oui, les combustibles fossiles.
Une illustration de trois troncs d'arbres coupés dans le même cercle.
Nellie Brière : Mais aussi, la déforestation,
Ensuite, une illustration d'usine produisant des nuages de fumée grise.
Nellie Brière : certains procédés industriels,
L'illustration d'un bidon contenant quelque chose de nocif et mortel.
Nellie Brière : certaines pratiques agricoles,
Illustration d'un camion déversant des déchets au sol.
Nellie Brière : l'enfouissement des déchets... Bref, ça commence à faire beaucoup.
Annie Levasseur marche sur un trottoir dans une ville enneigée.
Annie Levasseur, professeure au Département de génie de la construction : Les recherches se reportent sur différents outils qui vont nous permettre de quantifier l'impact des activités humaines sur les changements climatiques. On va donc utiliser des modèles pour répondre à différentes questions sur l'impact... Soit des produits qu'on consomme ou des activités qu'on va faire. Ou même, de façon plus globale, comment on pourrait, pour un certain secteur, contribuer à la lutte contre les changements climatiques.
Nellie Brière apparaît en surimpression sur la vidéo.
Nellie Brière : Mais, est-ce qu'il existe des moyens concrets pour agir sur ces effets?
Annie Levasseur : Un exemple sur lequel je travaille beaucoup, c'est au niveau du secteur forestier.
Animation d'une forêt avec des boules rouges de CO2 qui descendent du ciel pour disparaître dans les arbres.
Annie Levasseur : La forêt c'est un puits de carbone. Donc, dépendamment de comment on va aménager la forêt, on peut emmagasiner plus ou moins de carbone.
Plan sur Annie Levasseur.
Annie Levasseur : Ensuite on peut récolter le bois dans la forêt. On sait que le cycle de vie des produits du bois va émettre moins de gaz à effet de serre que d'autres produits qui vont le remplacer, comme le béton ou l'acier. Donc, comment est-ce qu'on peut utiliser ces produits-là de façon à optimiser les réductions d'émissions de gaz à effet de serre?
Nellie Brière : Les chercheurs comme Annie Levasseur estiment qu'au Québec, une personne émet annuellement environ dix tonnes de gaz à effet de serre.
L'arrière-plan bleu se transforme en une animation d'une mer dans laquelle on voit apparaître des bélugas.
Nellie Brière : C'est à peu près le poids de dix bélugas.
Plan sur Annie Levasseur.
Annie Levasseur : L'impact des changements climatiques des Québécois n'est pas si élevé par rapport aux autres provinces canadiennes ou aux États-Unis. Il y a une principale raison à ça, c'est notre hydroélectricité. Par contre, on a d'autres aspects de nos habitudes qui font en sorte qu'on a un impact très important.
Plan de dos sur Annie Levasseur qui marche dans la rue.
Annie Levasseur : Premièrement, le transport. Il ne faut pas oublier non plus l'impact de notre consommation.
Animation d'une carte du monde sur laquelle on voit un paquebot naviguer sur les mers. Le bateau propage des bulles rouges de CO2 tout au long de son trajet.
Annie Levasseur : On va importer beaucoup de biens. Tout ça implique le cycle de vie de productions qui sont émetteurs de gaz à effet de serre. Malgré le fait qu'on ait une électricité très propre, c'est sûr qu'on a un impact très important.
Plan sur Nellie Brière.
Nellie Brière : Au Québec, 43 % des émissions de gaz à effet de serre sont attribuables aux transports. Au cours de leurs recherches, Annie Levasseur et ses collègues ont réussi à quantifier les déplacements des citoyens en utilisant l'application Montréal Trajet.
Animation d'une voiture se déplaçant sur une carte. Des bulles rouges de CO2 s'échappent de la voiture tout au long de son trajet.
Annie Levasseur : Ça montre leurs déplacements avec leur GPS. À ce moment-là, on voit les déplacements sur une carte et on est capable de quantifier les émissions de GS de ces déplacements-là, et donc ça va nous aider à faire de meilleurs plans d'action contre les changements climatiques.
Plan d'Annie Levasseur de profil, portant un masque avec le logo d'ÉTS.
Annie Levasseur : C'est certain que la problématique des changements climatiques peut nous sembler un peu déprimante, mais en même temps, je le vois vraiment comme un gros défi pour les futurs ingénieurs et les jeunes générations. Peu importe dans quel domaine ils vont travailler, c'est certain qu'ils pourront avoir un impact là-dessus.
Nellie Brière apparaît en surimpression sur l'écran.
Nellie Brière : Avec son plan d'économie verte, le gouvernement du Québec s'est donné comme objectif de réduire de 37,5 % ses émissions de gaz à effet de serre, d'ici 2030. Les ingénieurs ont donc un rôle concret à jouer dans le virage vert du Québec.
Texte à l'écran « Pour en savoir plus sur nos programmes et nos projets de recherche en génie : www.etsmtl.ca ».
Générique de fin.
Texte à l'écran :
Une initiative de l'ÉTS
Conseillère en communication : Chantal Crevier
Professeure : Annie Levasseur
Avec Nellie Brière
Conceptrice / Rédactrice : Marie-Pier Beaulieu
Directeur de la photographie : Louis-Philippe Besner
Monteur / Animateur : Sébastien Panneton
Designer graphique : Björn Feldmann
Mix sonore : Francis Renauld-Legault
Coordonnatrice de production : Valérie Lefebvre
Producteur / Réalisateur : Stéphane Olivier
Logo de Buck Créatif
Buck
© Les productions Buck Créatifs 2021
Plan sur Nellie Brière.
Nellie Brière : Non, ce n’est pas bon... Je ne suis même pas capable de finir la fin... Ça allait bien, mais la fin, je ne savais plus!

Le réchauffement climatique - Coups de génie

Capsule Web sur les travaux de la Chaire