Le génie au service de l’humanité
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Mes études à l’ÉTS sont habituellement remplies de formules, de calculs, de montages, d’expérimentations et de cours magistraux, parfois lourds. Le cours Leadership et responsabilité citoyenne (LRC-110) détonne complètement. Ce cours a su me charmer par sa matière totalement différente et son approche, qui demandait de s’aventurer hors des livres d’école et du cadre habituel de l’université.
L’ambition de ce cours est d’apporter des changements positifs dans le monde. Aussi simple et effrayant à la fois que ça! À l’université, on se rend compte de nos lacunes, du monde vaste dans lequel nous habitons, de ses enjeux, ses joies, ses peines, mais surtout de toutes ceux et celles qui y résident, qui survivent malgré les drames et les peines qu’ils expérimentent. Leadership et responsabilité citoyenne m’a ouvert les yeux sur une infime partie de l’état du monde et de ce qui est possible d’y réaliser pour le rendre ne serait-ce qu’un peu mieux pour la génération présente et celles qui suivront.
Les enjeux et problématiques qu’un ingénieur ou une ingénieure résout sont souvent issus de réels problèmes humains. Comprendre ceux-ci nous permet vraiment d’avoir une vision d’ensemble de la solution à apporter et de répondre aux besoins de la meilleure façon possible. Notre travail est à même d’améliorer globalement le sort de l’être humain.
Le cours Leadership et responsabilité citoyenne peut se résumer en un mot : inspirant. Structuré à partir de conférences présentées par des expertes et des expert passionnés, LRC-110 se veut une vitrine d’initiatives cherchant à rendre notre monde meilleur. Ce contenu enrichissant a su captiver autant mon petit cerveau d’ingénieur en devenir que mes rêves ambitieux de justice universelle. Écouter et surtout entendre ce que d’autres ont pu vivre et surmonter m’a permis de réaliser que chacun peut faire la différence dans ce monde. Chaque conférence, chaque texte lu, chaque discussion en classe n’a fait qu’alimenter le feu en moi de faire quelque chose qui importera pour quelqu’un.
L’auteur avec son équipe
Propulsée par cette passion et l’encadrement de nos professeurs et professeures, notre équipe a réussi à faire la différence dans la vie de 78 enfants fréquentant une école primaire défavorisée par l’organisation de « La journée des petits génies ». Cette activité visait à développer leur esprit critique : poser des questions, faire des liens et comprendre l’influence de l’environnement. Certains ont dû surmonter des défis personnels, se forgeant des outils qui leur seront utiles toute leur vie. Nous avons rappelé à ces adultes en devenir qu’il était normal de se tromper, de faire des erreurs et parfois, noble de changer d’idée, tant pour la forme d’une aile d’avion de papier que pour son domaine d’études. Rien n’est fixé : nous pouvons toujours changer d’avis. Cette activité restera gravée dans notre mémoire : les enfants ont pu voir que l’école pouvait être un endroit passionnant et qu’il pouvait être excitant d’apprendre.
Finalement vers la fin de l’aventure LRC-110 est venu le temps d’échanger avec les autres équipes sur les problématiques choisies et les contributions apportées dans la communauté. Ces discussions ont mis de l’avant la vision de ce cours avant-gardiste ainsi que l’ampleur des retombées possibles. Les apprentissages que j’y ai faits durant cette session me seront primordiaux pour mes desseins futurs. Comme j’ai tergiversé beaucoup à l’université, ce cours a vraiment eu l’effet d’un coup de vent frais dans mon parcours et ma vision du monde. Si comme moi vous voulez laisser votre marque sur cette Terre, suivez ce cours et investissez-vous. En terminant, je tiens à remercier Marc-Kevin Daoust pour l’encadrement, Geneviève Champoux pour l’énorme aide apportée durant la journée ainsi que mes coéquipiers, Djinah Démétrius, Côme Sica et Ji-Seonk Yun, pour avoir décidé eux aussi de se surpasser dans ce projet en tant que personnes et modèles pour de jeunes enfants aussi inspirés qu’inspirants.
