Palmarès Féminin pluriel

Agathe Romani

« J’ai travaillé d’arrache-pied pendant 10 ans en ignorant être atteinte de dyslexie-dysorthographie. Connaître mon handicap a été libérateur. Il m’a permis d’apprendre à repousser mes limites et à faire preuve de combativité au cours de mes études, mais aussi comme étudiante-athlète en badminton avec l’équipe des Piranhas. J’aurai mon diplôme à la fin de la session. Je suis très fière de cet accomplissement d’autant plus que les résultats de mon projet de recherche portant sur l’empreinte carbone des médecins chercheurs et chercheuses en collaboration avec le CHU Sainte-Justine seront présentés lors de la conférence World Federation of Pediatric Intensive & Critical Care Societies, au Mexique. Sensible à la condition des personnes vivant avec des troubles d’apprentissage, je souhaite devenir un modèle de courage et de persévérance. »

Aguérata Kaboré

« Le mot échec n’a jamais fait partie de mon vocabulaire. Durant ma première année d’université au Burkina Faso, un professeur m’a dit qu’une femme ne pouvait pas être une première de classe. Loin de me décourager, je me suis engagée encore davantage dans la promotion des sciences et du génie auprès des femmes. Aider les autres et transmettre mes connaissances est une véritable passion. En tant qu’enseignante au collégial, j’ai pris grand soin d’encourager les jeunes filles à exceller dans leurs études, à cultiver la confiance et la résilience, une mission que je poursuis à l’ÉTS en participant à divers comités et en accompagnant plusieurs étudiants et étudiantes dans leur parcours. »

Amiel Allab

« J’ai dû faire face à des problèmes de santé dès le début de mon doctorat. Cet obstacle imprévu allait me demander plus de force et de résilience pour avancer dans mon projet de recherche que je poursuis dans un laboratoire spécialisé en imagerie et orthopédie de l’ÉTS. J’ai publié mon premier article en 2019 et le deuxième sera bientôt soumis à l’International Journal of Computer Assisted Radiology and Surgery. Ayant évolué dans un secteur majoritairement masculin, je souhaite inspirer un plus grand nombre de filles à choisir les mathématiques et l’informatique comme domaine d’études. C’est là que ce concours prend tout son sens! »

Asefeh Hassani Goodarzi

« L’éducation possède le pouvoir de transformer la vie des femmes, de leur accorder cette indépendance financière qu’elles méritent, quel que soit leur pays d’origine. Animée par cette croyance profonde, je suis retournée aux études à 32 ans. En tant qu’Iranienne, j’ai fait face à de nombreux défis et plusieurs formes de discrimination. Résolument déterminée à avoir un impact sur la société, je m’implique activement comme mentore au programme Contact et également au comité Équité, diversité et inclusion au CIRRELT. De plus, j’étais membre de l’équipe représentant l'ÉTS à la finale canadienne de Map the System 2022. Entièrement dévouée à mon projet de recherche sur l’optimisation des systèmes de transport durables, j’ai déjà eu le plaisir d’en faire la présentation lors d’importantes conférences au Canada et en Europe et l’aventure se poursuit. »

Audrey Le Bourlout

« Depuis mon tout jeune âge, j’ai la certitude que les métiers de la santé et la pratique du sport de compétition sont indissociables. L’ÉTS m’offre la chance unique de combiner ces deux passions. Contribuer activement à l’avancement des sciences médicales en devenant ingénieure biomédicale se conjugue parfaitement avec mon rôle de première capitaine de l’équipe universitaire en badminton. Je rêve de vivre dans une société en bonne santé et je compte bien faire ma part. J’espère démontrer à d’autres jeunes femmes qu’il est possible d’exceller à la fois dans le domaine du génie et dans le monde du sport de compétition. »

Camille Brulotte

« Le début de mes études en informatique au cégep a été particulièrement éprouvant, la programmation s'est avérée bien plus complexe que ce à quoi je m'attendais. Malgré des difficultés d’apprentissage, le tutorat et le service d’aide à la réussite ont nourri ma persévérance et mon engagement à surmonter les épreuves. J’en suis à ma quatrième année d’études universitaires et je suis très contente du chemin parcouru. J’ai également ajouté une nouvelle corde à mon arc en tant que capitaine du club étudiant ApplETS. J’ai maintenant la chance de m’initier à la gestion de projet, un domaine qui m’a toujours captivée. Je souhaite aujourd’hui que mon expérience donne espoir aux jeunes femmes qu’avec de l’aide et de la détermination, tout est possible. »

Catherine Martineau

« En tant que femme autiste étudiant en génie, promouvoir la diversité sous toutes ses formes dans notre domaine est fondamental. À l’ÉTS, mon engagement à changer les perceptions et à bâtir une communauté plus inclusive se reflète dans ma participation au groupe Les Ingénieuses. Parallèlement à mes études, je collabore à titre d’instructrice de plongée sous-marine avec Bathysmed, une approche qui m'a donné la chance d'explorer comment la plongée peut aider les personnes aux prises avec des pathologies liées au stress. J’ai la certitude que la science peut jouer un rôle important dans l’amélioration de la qualité de vie des gens. Je suis également rédactrice pour le magazine En Profondeur dans lequel je m’efforce de vulgariser les avancées scientifiques et technologiques dans le domaine océanique. Pouvoir communiquer des concepts complexes de manière accessible est pour moi une compétence essentielle pour une future ingénieure qui souhaite avoir un impact significatif sur le monde qui l’entoure. »

Denoëla Guennoc

« “Un enfant qui ne s’est instruit qu’à l’école n’est pas un enfant instruit”, disait George Santayana, philosophe du XIXe siècle. Mes multiples implications extrascolaires sont le reflet de cet enseignement. Outre ma passion pour le sport et le plein air, mon attirance pour le domaine de la santé s’est rapidement manifestée dans ma vie. En plus de mon engagement auprès de la Croix-Rouge française comme secouriste, je participe activement à la vie associative de l’ÉTS. Cheffe scoute, BAFA, entraîneuse de football, professeure d’escalade et, plus récemment, formatrice en photographie, je souhaite partager mon expérience et donner au plus grand nombre le goût de s'impliquer en parallèle de son parcours scolaire. L'apprentissage est rarement aussi rapide et persistant que lorsqu'il est motivé par une passion. »

Édeline Barault-Lindor

« Faire partie d’une minorité visible, c’est vivre dans l’incertitude d’avoir sa place parmi mes consœurs et mes confrères. Avec le temps, j’ai appris à considérer j'ai appris à considérer ma diversité comme un atout, une façon de me démarquer non seulement en tant que femme, mais en tant que femme de couleur. Cette prise de conscience s’est avérée un véritable tremplin me propulsant au cœur même de la vie associative de l’ÉTS. Impliquée dans le club scientifique Éclipse, je participe à la fabrication d’une voiture solaire tout en assurant des responsabilités au sein de l’équipe de gestion. De plus, j’ai joint Les Ingénieuses, ce qui me permet de faciliter l’intégration des femmes en génie et tout particulièrement celles issues des minorités, ce dont je suis très fière. »

Éline Houri

« Parallèlement à mes études, j’œuvre comme formatrice au groupe STIM. En initiant des élèves de la maternelle à la 6^e année à l’informatique, j’encourage des filles à s’intéresser, très jeunes, à la programmation. Je contribue ainsi à briser les stéréotypes et aider les autres à surmonter les obstacles dont j’ai moi-même fait l’expérience tout au long de mon parcours. Comme responsable du département d’aérodynamique au club Formule ÉTS, je démontre qu’être une femme n’est pas un obstacle à la réussite dans des domaines techniques exigeants et traditionnellement réservés aux hommes. Créer un environnement plus inclusif, indépendamment de son genre, est à notre portée. »

Éloïse Thomas

« L’excellence est le mot-clé sur lequel s’appuie mon parcours. Chaque cours, chaque projet est une possibilité de repousser les frontières, une occasion d'apprentissage et de croissance. Mon désir de dépassement s’exprime également sur le terrain. Je joue au volleyball depuis 10 ans et en tant qu’étudiante-athlète, la discipline, la résilience, le travail d’équipe sont des qualités qui ont profondément influencé ma personnalité et ma perception du monde. Je souhaite démontrer à la prochaine génération de femmes ingénieures que jongler avec le travail, les études et le sport n’est pas une utopie, qu’elles peuvent suivre leurs passions sportives tout en brisant les stéréotypes et les barrières qui se dressent devant leur choix de carrière. »

Gabrielle Brisebois

« Seule femme de ma cohorte au DEC en génie mécanique, j’étais stupéfaite de voir à quel point les femmes étaient encore perçues comme marginales dans le domaine. En arrivant à l’ÉTS, je me suis promis de continuer à travailler fort pour ouvrir toutes les portes sur mon chemin pour inspirer les générations futures. Malgré un diagnostic de TDAH à la suite de multiples commotions, je m’applique chaque jour à donner le meilleur de moi-même en dépit des difficultés auxquelles je dois faire face. Nouvellement membre de l’équipe de volleyball Piranhas, j’ai dû renoncer à être sur le terrain pour la saison 2023-2024 en raison d’un autre coup à la tête. J’ai tout de même accompagné mon équipe tout au long de la saison, puisqu’il était important pour moi de leur montrer mon soutien. Mon travail au Centre sportif ÉTS me permet de rester connectée à mes coéquipières et de continuer à graviter autour du sport, qui est primordial à mon équilibre. »

Ines Amor

« Mon arrivée au Canada en 2019 s’est révélée une décision remplie de défis. La COVID a bien failli me faire plonger dans la dépression. Néanmoins, joindre un centre de vaccination a été la meilleure idée qui soit. Cette expérience m'a offert l'occasion de briser l’isolement et de servir la communauté tout en renforçant mes liens avec mon nouvel environnement. Aujourd’hui, je m’investis pleinement dans la promotion de la diversité des femmes dans le génie. Mon rôle d’auxiliaire de recherche et celui de chargée de laboratoire m’ont permis de mettre en lumière les réussites des étudiantes et de les encourager à s’épanouir dans leur parcours universitaire. »

Jenny Maillette

« Fascinée par les animatroniques, ces marionnettes utilisées avant l’avènement des effets spéciaux, j’ai d’abord fait carrière dans le domaine de l’audiovisuel. Et puis la pandémie est venue chambouler mon quotidien et me faire perdre mon emploi pour une durée de 2 mois, ce qui m’a forcée à revoir mes priorités. Après de longues réflexions, j’ai eu un déclic! Nos agriculteurs perdaient leurs récoltes à cause du manque de main-d’œuvre. Mon retour sur les bancs d’école trouvait alors tout son sens : développer des robots et de la machinerie pour permettre aux agriculteurs d’être plus efficaces et de réduire leur empreinte environnementale. Aujourd’hui, mon implication au club SerreÉTS me donne la chance d’en apprendre davantage sur les différentes technologies de culture urbaine. Je souhaite que mon retour aux études ait des échos auprès des femmes qui songent à effectuer un virage de carrière en génie. »

Julie Payette

« Face aux défis d’intégration aux programmes d’études supérieures, j’ai entrepris de créer mes propres racines en m’impliquant davantage dans la vie de l’École. J’ai donc joint le programme Contact. Comme mentore, j’éprouve une grande satisfaction à faciliter l’intégration des étudiantes et étudiants internationaux nouvellement arrivés à l’ÉTS. Dans un contexte plus local, comme ambassadrice, je fais la promotion de l’ÉTS dans les cégeps, les collèges et les écoles secondaires, particulièrement auprès des jeunes filles. Cette expérience m’a ouvert les portes de l’enseignement, un rêve devenu réalité. La réalisation d’un microprogramme de 2^e cycle en sciences de l’éducation me permet de transmettre mes connaissances et de poursuivre mon engagement à créer un impact positif dans la communauté scientifique féminine. »

Lysanne Rivest

« Depuis l’âge de 9 ans, je partage mon temps entre les études, le volleyball et ma vie sociale. La clé de ma réussite? Ma détermination et ma persévérance qui se sont d'ailleurs avérées très utiles pendant mes études collégiales en anglais. En plus de ma participation active dans une équipe Piranhas depuis mon arrivée à l’ÉTS, j’agis maintenant comme tutrice Nimbus pour plusieurs cours. L’entraide fait partie de mes valeurs et je suis très heureuse d’accompagner des étudiantes et des étudiants pour les aider à vaincre les difficultés rencontrées dans leur parcours. »

Myiah Catwell

« Jeune, j’aidais mon père à réparer des appareils électriques. Mon intérêt pour l’électricité a orienté mon choix de domaine d’études auquel s’est ajoutée une passion pour les questions environnementales. En tant qu’anglophone, étudier en français m'a aidée à parfaire la langue. Quant à mes implications dans les clubs Les Ingénieuses et Tributerre, elles m’ont permis respectivement d’encourager les femmes dans leur parcours universitaire et de mettre en pratique mes valeurs liées au développement durable. Aujourd’hui, grâce à mes efforts scolaires, je suis devenue auxiliaire d’enseignement. Je suis très fière de pouvoir aider les étudiants et étudiantes à bien comprendre des sujets parfois complexes et de les encourager dans leur apprentissage! »

Narimene Midoune

« Mes travaux de recherche visent non seulement à apporter une contribution académique significative, mais également à inspirer un changement positif dans l'industrie de la construction, en prouvant qu'il est possible de concilier progrès technologique et respect de notre planète. En parallèle à ma thèse de doctorat, je m’implique dans d’autres projets, notamment au CERIEC et à la Société québécoise des infrastructures, démontrant ainsi mon rôle actif dans ce domaine. Outre mes activités universitaires, mon soutien aux enfants atteints de cancer, aux personnes aînées ainsi qu’aux personnes itinérantes m’offre la chance d’apporter un peu de joie dans le quotidien difficile des gens qui en ont bien besoin. Finalement, la prédominance masculine dans le secteur de la construction aiguise ma volonté de briser les stéréotypes et d’inspirer des femmes à le représenter. »

Nelly Kaing

« Après un baccalauréat en administration, un début de maîtrise en économie financière et 7 années sur le marché du travail, à 29 ans, j’ai fait un retour aux études. À 35 ans, j’en suis à ma dernière année d’un parcours tumultueux. Je serai ingénieure! Fille d’immigrants cambodgiens qui ont vécu la guerre civile, j’ai rapidement appris le sens de la résilience et du courage. Ces qualités ont été de précieux atouts dans mon parcours parsemé de défis. J’ai rencontré des enseignants, des enseignantes et du personnel incroyables, puis noué de belles amitiés à l’ÉTS, où l’entraide est une valeur bien présente. »

Naomi Catwell

« La musique, l'apprentissage des langues et la robotique alimentent mon parcours. On peut affirmer qu’apprendre est ma passion! Après mon baccalauréat en génie logiciel, la décision de me spécialiser dans les domaines de la réalité virtuelle et de l'haptique était prise. Il faut dire que mes implications dans la vie associative de l’ÉTS au sein du regroupement Les Ingénieuses et des clubs S.O.N.I.A. et Conjure ont enrichi mon parcours et guidé le choix de mon programme de maîtrise. Aujourd’hui, je souhaite contribuer au monde de la recherche et du développement dans le secteur des simulations médicales. Je crois sincèrement en notre capacité à partager nos expériences et nos connaissances afin d’améliorer nos systèmes de santé et d'éducation et d’amener un plus grand nombre de femmes à faire carrière en génie. »

Sarah Thammavongsa

« Des sciences humaines aux sciences naturelles, la transition ne se fait pas sans peine. C’est ce que j’ai vécu alors que je remettais sérieusement en question mon choix d’étudier en économie. Ma première session au baccalauréat en génie de la construction a été concluante. J’avais trouvé ma voie! Il suffisait maintenant de combler mon besoin de socialiser et d’enrichir mon expérience universitaire. Grâce au programme de marrainage du club Les Ingénieuses, j’ai trouvé une mentore dont le soutien m’a permis de persévérer. Aujourd’hui, comme présidente du regroupement, je suis honorée de représenter les femmes en génie et par le fait même, de contribuer à influencer le parcours scolaire d’étudiantes au secondaire et au collégial en leur affirmant que tout est possible, qu’il n’est jamais trop tard pour suivre sa passion. »  

Siyana Milanova

« Pour moi, la voie la plus enrichissante est celle qui nous permet d’apprendre des autres. C’est pourquoi, dès le début de mon parcours universitaire, j’ai exploré les possibilités offertes par la vie étudiante. Attirée par le domaine biomédical, je me suis tournée vers le club SynapsÉTS. J’y ai alors rouvert le projet de prothèse biomimétique REACH que j’ai dirigé pendant 1 an. Mon implication a plusieurs visages. Pour certains et certaines de mes collègues, je suis l’athlète des Piranhas, pour d’autres l’assistante de recherche du RHAD lab, l’auxiliaire de laboratoire en automate ou la commis au magasin électrique. Finalement, je suis toutes ces personnes, mais avant tout, je travaille résolument à promouvoir les femmes en génie et à briser les stéréotypes. »

Odile Gauthier-Plamondon

« Je suis persuadée que les solutions résident dans le pouvoir et la résilience d’une communauté. C’est la raison pour laquelle je m’implique auprès de la mienne depuis l’école secondaire. Six mois de bénévolat au cœur de l’expérience Katimavik ont solidifié mon engagement envers l’environnement. La mobilité durable, l’aide alimentaire, l’animation d’ateliers de sensibilisation à l’environnement et le tutorat façonnent le quotidien de ma vie sociale et communautaire à l’ÉTS depuis mon arrivée. Passionnée par la lutte aux changements climatiques, je suis très fière de pouvoir y contribuer concrètement grâce à mon projet de recherche axé sur la quantification des gaz à effet de serre dans l’arrondissement du Sud-Ouest à Montréal. »

Oumayma Dekhil

« Je suis Tunisienne et j’ai eu le privilège de grandir au sein d’une famille d’ingénieures et d’ingénieurs qui encourage les filles et croit en leurs capacités. En arrivant à l’ÉTS, j’ai embrassé un travail à temps plein comme technicienne d’application technologique conjointement avec mes études de maîtrise, aussi à temps plein. Mon entourage était sceptique! Comment réussir les deux occupations de front? Dix mois plus tard, ma détermination et mon courage ont gagné la partie. Première technicienne au sein d’une équipe entièrement masculine, j’ai surmonté le défi. Je travaille toujours à temps plein, je finalise mon projet de recherche et je rédige un article scientifique qui sera publié lors d’une conférence mondiale à Dubaï. »

Parisa Afkari

« Très tôt dans mon parcours scolaire en Iran, j’ai appris à faire face aux préjugés. Pour élargir mon expertise et surmonter les limites liées au genre, je devais viser l’international. C’est ainsi que j’ai fait mon entrée à l’ÉTS pour mes études doctorales. Mon projet sur les effets des traînées de condensation sur le climat et mon implication visant à renforcer mon soutien aux femmes en génie se sont avérés des cartes gagnantes. Largement récompensée pour mon travail et mon engagement dans la communauté étudiante, je viens de commencer mon parcours en tant qu'assistante de recherche étudiante au laboratoire de recherche en vol du CNRC. Ce faisant, je me trouve à être la première étudiante féminine de l'ÉTS dans ce domaine des projets aérospatiaux. Je souhaite que mon expérience donne un élan aux femmes qui veulent faire carrière en ingénierie. »

Solenn Ollivier

« Je suis revenue d’une mission humanitaire en Inde avec une conviction profonde : orienter mes études en génie au service de la santé. À l’ÉTS, je travaille sur le développement d’un appareil auditif pour les personnes malentendantes. Ce qui me passionne le plus, en tant que chercheuse, chargée de laboratoire ou dans mes différents engagements, est de contribuer au partage de connaissances au service de la société. Je suis fière de présenter mes travaux lors de conférences internationales et d’encourager les futures générations en m’impliquant dans des associations d’aide aux devoirs. C’est ainsi que je donne du sens à mon parcours et à mes recherches. »

Sophie Thériault

« Choisir le meilleur des deux mondes? Pas question! À l’ÉTS, je peux librement m’investir dans mes deux passions : l’informatique et le volleyball. Performer fait partie de ma nature, de mon ADN. En tant que capitaine Piranhas de l'équipe de volleyball, j’ai la chance d’exercer mon leadership et de contribuer aux victoires de mon équipe tout en affichant d’excellents résultats dans mon domaine d’études. D’ailleurs, je me suis beaucoup impliquée dans le comité sportif des Piranhas, je suis très fière de contribuer à la vie de communauté étudiante. J’espère de tout cœur fournir à toutes les jeunes femmes le levier nécessaire pour joindre les futures cohortes en génie et faire partie de la relève des équipes sportives! »

Stéphanie Zerbo

« Être une femme noire issue de l’immigration comporte son lot de défis dans un domaine à prédominance masculine. Quand s’ajoute à cela une maladie chronique, maintenir le rythme et exceller dans mon domaine d’études peut ressembler à la montée de l’Everest. Mais mon ambition de réussir a transcendé les obstacles. Investie dans mes études, mon implication dans le club étudiant ComÉTS me permet de m’accomplir et de pousser mes limites. D’ailleurs, le prototype de moto électrique présenté, l’an dernier, par notre équipe lors du Motostudent a dépassé nos attentes et fait ma plus grande fierté. Aujourd’hui, je suis cocapitaine et trésorière du club, comme quoi il est possible pour toute femme issue de la diversité de se tailler une place dans l’univers du génie. »

Véronique Bouvette

« Confrontée aux stéréotypes de genre qui confinent souvent les femmes à une vision limitée d'elles-mêmes, faire ma place au sein des équipes de projets n’a pas été de tout repos. Mes multiples facettes ont longtemps été limitées par mes pairs à celle de "première de classe". Pourtant, ce sont ces facettes qui nourrissent mon engagement et me poussent à prendre ma place de leader passionnée et dévouée. Ma place, je la dois à toutes ces femmes et consœurs qui ont été des modèles inspirants et qui ont balisé ma route. Je m’engage aujourd’hui à donner aux suivantes en ralliant femmes et sciences pour que les stéréotypes liés au genre ne soient pas un frein à l’épanouissement. »

Yvette Abayisenga

« Mon désir de réussir dans le domaine du génie est profondément enraciné dans l’histoire de ma famille. Survivants du génocide rwandais, mes parents n’ont pas eu le loisir de réaliser leurs rêves professionnels. Riches de cette expérience, ils m’ont vivement encouragée à choisir un domaine d’études en fonction de mes champs d'intérêt et de mes passions. À 13 ans, mon choix était fait : je serais ingénieure des opérations. Mon parcours a été jonché de difficultés. Mais chaque obstacle s’est transformé en une occasion de croissance et d’apprentissage. Aujourd’hui, je suis marraine du club Les Ingénieuses et j’ai fondé ma propre entreprise. Je peux ainsi promouvoir l’entrepreneuriat et montrer comment le génie peut conduire les femmes à entreprendre et à innover. »